Pourquoi les Etats-Unis sont-ils séduits par le scandale sexuel d’Obama (Unherd)

Pourquoi les Etats-Unis sont-ils séduits par le scandale sexuel d’Obama
Article originel : Why America is seduced by the Obama sex scandal
Par Kat Rosenfield
Unherd, 16.09.23


Tucker Carlson s’appuie sur l’attrait pour les secrets.

Il y a ce visage que Tucker Carlson fait quand il a une histoire particulièrement sauvage en vue. Les sourcils se nouent au centre, la bouche est baissée avec des lèvres légèrement ouvertes ou pincées dans un froncement de sourcils. Celui qui a écrit l’entrée de Carlson sur Wikipédia la décrit comme sa « grimace de marque de commerce », mais la grimace n’est pas tout à fait le bon mot. L’expression n’est pas tant en colère qu’étonnée, peut-être même un peu déconcertée. C’est l’incarnation de la mise en garde du journaliste classique, « Big, if true », qui permet aux membres de la presse de maintenir une incrédulité plausible au sujet d’une rumeur alors même qu’ils répandent la même rumeur partout.

Savoir si Carlson fait ce visage stratégiquement est difficile à dire; c’est certainement une façon fortuite pour quelqu’un dans ce domaine de travail de regarder, mais est-ce aussi juste comment il regarde, en général. Il en a tiré beaucoup de bénéfices lorsqu’il était le présentateur de Fox News, monologuant sur des questions d’importance nationale telles que l’identité de genre du M&M vert. Et il le fait avec beaucoup d’efficacité dans sa nouvelle interview avec Larry Sinclair, un homme qui a passé les 15 dernières années en alléguant qu’il s’est déjà engagé dans une liaison homosexuelle droguée, dans un Comfort Inn, avec le président Barack Obama alors pas encore.

« À quoi ressemblait Obama sur le crack ? » demande Carlson, puis tire le visage de la marque pendant que Sinclair serpente à travers une réponse. C’est une astuce soignée. La nouvelle émission autoproduite de l’expert sur X, la plate-forme anciennement connue sous le nom de Twitter, est une affaire à moindre budget que la position de Fox News dont il a été licencié en avril; elle ne permet pas d’épanouissement technique comme un chyron. Mais il n’en a pas besoin : l’expression de Carlson crée à elle seule l’impression d’une bulle de pensée subtextuelle flottant invisiblement quelque part au-dessus de sa tête : Croyez-vous cette merde?

Je ne crois pas à cette merde. Il ne s’agit pas seulement de l’histoire moins que crédible de Sinclair, qui comprend de multiples condamnations pour fraude et falsification, ou le test de détection de mensonges qu’il a volontairement effectué et qu’il a échoué sommairement en 2008 lorsqu’il a fait ses premières allégations. C’est que la substance des affirmations de Sinclair est complètement en contradiction avec pratiquement tout ce que nous savons sur Obama, sinon en termes de bonté morale, certainement en termes d’ambition. Même les critiques les plus virulents d’Obama admettraient sûrement qu’un homme qui a structuré toute sa vie personnelle et professionnelle autour de se faire élire était peu probable, en tant que sénateur d’État marié au tout début d’un projet de longue date et minutieusement planifié. .pour la carrière politique, de tout risquer pour 250 $ de cocaïne et une pipe....

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Traduction SLT