Les États-Unis savaient que le président du Honduras faisait du trafic de drogue. Ils l’ont quand même soutenu (The GrayZone)

Les États-Unis savaient que le président du Honduras faisait du trafic de drogue. Ils l’ont quand même soutenu.
Article originel : The US knew the president of Honduras was trafficking drugs. It supported him anyway.
Par Alexander Rubinstein and Anya Parampil
The GrayZone, 13.10.23

L’ancien président hondurien Juan Orlando Hernández a transformé son pays en un État narco de facto, volant des élections avec de l’argent de la drogue et empilant les services de sécurité de l’État avec les seigneurs du crime. Une motion du ministère de la Justice contre le politicien emprisonné montre que les États-Unis étaient au courant de ses crimes choquants depuis le début.

Quelques semaines seulement après l’investiture de l’ancien président hondurien Juan Orlando Hernández en 2014, la Drug Enforcement Agency (DEA) des États-Unis a appris que le nouveau dirigeant du pays était profondément ancré dans le réseau de trafic de stupéfiants du pays. Pourtant, des mois après que l’agence prétendument anti-drogue eut obtenu des preuves vidéo démontrant qu’Hernández « a effectivement autorisé le trafic de drogue » au Honduras, la DEA a déroulé le tapis rouge pour le président hondurien dans son centre de commandement et de contrôle de la Virginie du Nord.

« L’engagement dans ces dossiers est impressionnant, et de voir le travail que ce gouvernement a fait au cours des derniers mois — c’est incroyable », a déclaré le chef du Commandement du Sud des États-Unis, John Kelly, en vantant la campagne douteuse de lutte contre les stupéfiants de Hernández lors de la réunion de juin 2014....

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Traduction SLT