Fronde politique et sociale au Burkina L'Humanité
Les mobilisations se succèdent pour contester le pouvoir de Blaise Compaoré. Il tient le pays d’une main de fer, depuis l’assassinat de Thomas Sankara, le 15 octobre 1987. Il a trempé dans les pires manœuvres de déstabilisation dans les pays voisins. Blaise Compaoré est aujourd’hui pris au cœur d’une tempête politique. Le 18 janvier, c’est une véritable marée humaine qui a déferlé dans les rues de Ouagadougou pour contester son pouvoir.
« Ces mobilisations expriment un ardent désir de changement et la volonté de faire barrage à Blaise Compaoré dans la perspective des élections de 2015. En principe, le président sortant doit être mis hors course, en vertu de la limitation du nombre de mandats prévue par la Constitution. Mais il multiplie les intrigues pour tenter de se maintenir », résume Me Benewende Sankara, avocat et figure de l’opposition. Les Burkinabés contestent ainsi sa volonté de créer un Sénat sur lequel Blaise Compaoré pourrait s’appuyer pour imposer les modifications constitutionnelles nécessaires à son maintien au pouvoir. C’est que les députés se montrent de moins en moins dociles. Et la protestation gagne du terrain jusque dans les rangs du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti présidentiel, qui connaît une véritable hémorragie de cadres. « Le désir d’alternance est irrépressible, conclut Me Sankara. La prochaine étape sera de réfléchir à une authentique alternative. »
Rosa Moussaoui
Les mobilisations se succèdent pour contester le pouvoir de Blaise Compaoré. Il tient le pays d’une main de fer, depuis l’assassinat de Thomas Sankara, le 15 octobre 1987. Il a trempé dans les pires manœuvres de déstabilisation dans les pays voisins. Blaise Compaoré est aujourd’hui pris au cœur d’une tempête politique. Le 18 janvier, c’est une véritable marée humaine qui a déferlé dans les rues de Ouagadougou pour contester son pouvoir.
« Ces mobilisations expriment un ardent désir de changement et la volonté de faire barrage à Blaise Compaoré dans la perspective des élections de 2015. En principe, le président sortant doit être mis hors course, en vertu de la limitation du nombre de mandats prévue par la Constitution. Mais il multiplie les intrigues pour tenter de se maintenir », résume Me Benewende Sankara, avocat et figure de l’opposition. Les Burkinabés contestent ainsi sa volonté de créer un Sénat sur lequel Blaise Compaoré pourrait s’appuyer pour imposer les modifications constitutionnelles nécessaires à son maintien au pouvoir. C’est que les députés se montrent de moins en moins dociles. Et la protestation gagne du terrain jusque dans les rangs du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti présidentiel, qui connaît une véritable hémorragie de cadres. « Le désir d’alternance est irrépressible, conclut Me Sankara. La prochaine étape sera de réfléchir à une authentique alternative. »
Rosa Moussaoui
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