Affaire Zineb Redouane : des révélations en cascade
Arrêt sur images
Une autopsie algérienne qui vient contredire le parquet de Marseille, des CRS qui ne se souviennent de rien, un capitaine qui refuse de laisser l’IGPN examiner ses armes, une caméra de surveillance qui dysfonctionne… Sept mois après la mort de Zineb Redouane, le Média, le Monde, Mediapart, le Canard enchaîné, le Parisien... se multiplient sur les écueils de l’enquête.
La police cherche-elle à faire obstacle à la vérité sur la mort de Zineb Redouane ? La question est plus que jamais d’actualité sept mois après la mort de cette Algérienne de 80 ans, morte à l’hôpital le 3 décembre dernier. Elle avait été atteinte en pleine tête, chez elle, à sa fenêtre, par une grenade lacrymogène lancée en marge d’une manifestation de Gilets jaunes, à Marseille, le 1er décembre. Sept mois après ce drame, et alors que le policier qui a tiré n’a toujours pas été identifié, l’enquête judiciaire est sous le feu des critiques.
1. L’autopsie algérienne qui contredit la française (le média)
Quelques heures après son décès, le 3 décembre dernier, le parquet avait d’emblée écarté le lien de cause à effet entre la blessure et la mort...