Les anciens de J Street condamnent le groupe « pro-paix » pour s’être opposé au cessez-le-feu à Gaza (The Intercept)

Les anciens de J Street condamnent le groupe « pro-paix » pour s’être opposé au cessez-le-feu à Gaza
Article originel : J Street Alumni Condemn “Pro-Peace” Group for Opposing Gaza Ceasefire
Par Prem Thakker et Ryan Grim
The Intercept, 15.10.23

Jeremy Ben-Ami, président de J Street, prenant la parole à la conférence nationale de J Street à Washington, D.C., le 15 avril 2018. Photo Michael Brochstein/Sipa via AP Images

Plus d'une centaine d'anciens employés de J Street et d'activistes universitaires ont dénoncé la pression exercée par le groupe en faveur d'une résolution sur Israël qui ne tient pas compte des Palestiniens.

 

Alors qu'Israël poursuit sa guerre contre la bande de Gaza, plus de 100 anciens membres du personnel de J Street et des représentants de son réseau de groupes universitaires font pression sur leur ancienne organisation pour qu'elle se joigne aux appels de plus en plus nombreux en faveur d'un cessez-le-feu.

Cette lettre fait suite aux pressions exercées par J Street en faveur d'une résolution du Congrès qui apporte un soutien inconditionnel à la guerre d'Israël contre la bande de Gaza. Le groupe, selon un rapport de The Intercept, menace de ne pas soutenir les démocrates qui refusent de signer. La résolution - menée par le président de la commission des affaires étrangères, Michael McCaul (R-Texas), et le membre de rang Gregory Meeks (D-N.Y.), et désormais soutenue par plus de 420 membres du Congrès - ne fait aucune mention des civils palestiniens, dont Israël a déjà tué plus de 2 600 personnes, selon le ministère palestinien de la santé à Gaza.

"En tant qu'anciens représentants du personnel et des étudiants de J Street - dont beaucoup pleurent la perte de membres de leur famille et d'amis en Israël et en Palestine - nous condamnons l'alignement de l'organisation sur les forces pro-guerre aux Etats-Unis", écrivent les signataires. "La mission de J Street était d'être un rempart contre les forces politiques étatsuniennes qui cherchent à renforcer l'occupation et le blocus, et qui n'ont aucune considération pour la vie des Palestiniens.

"Face à la menace imminente d'atrocités de masse et de pertes civiles à Gaza, J Street devrait se joindre aux principaux groupes de la société civile israélienne et palestinienne en appelant immédiatement à un cessez-le-feu et à une désescalade", ont déclaré les anciens collaborateurs dans la lettre, dont le texte intégral figure ci-dessous, "et en exhortant les élus à faire de même".

    "En ce moment décisif, nous attendons de J Street qu'il prenne la direction des opérations et il nous laisse tous tomber.

Certains des anciens membres du personnel ont travaillé avec J Street dès 2008, peu après sa fondation en tant que groupe autoproclamé "pro-paix et pro-Israël". D'autres ont été impliqués dans J Street pas plus tard que cette année, et beaucoup ont travaillé avec le groupe pendant cinq ans, certains pendant plus d'une décennie...

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Traduction SLT