Biden et Trump donnent un blanc-seing à Israël pour commettre des crimes de guerre (ICH)

Biden et Trump donnent un blanc-seing à Israël pour commettre des crimes de guerre
Article originel : Biden and Trump give Israel blank check to commit war crimes
Par Jon Reynolds
ICH, 30.11.23

Dans les semaines qui ont suivi le 7 octobre, le gouvernement israélien a passé son temps - et, si vous vivez aux États-Unis, l'argent de vos impôts - à bombarder des hôpitaux, des mosquées, des écoles, des camps de réfugiés et des quartiers entiers. Des générations de familles ont été rayées de la carte. À un moment donné, un enfant palestinien était tué toutes les dix minutes. Et à travers tout cela, une chose est apparue très clairement : que Donald Trump ou Joe Biden soit à la Maison Blanche, Israël aura un chèque en blanc pour commettre des atrocités à l'infini.

"Je suis un sioniste", a déclaré le vice-président Joe Biden à Shalom TV en 2008. "Il n'est pas nécessaire d'être juif pour être sioniste.

En 2013, le vice-président Biden s'est présenté devant l'American Israel Pubic Affairs Committee (AIPAC) pour récapituler le soutien de l'administration Obama à Israël au cours de son premier mandat :

"Nous avons organisé les exercices militaires conjoints les plus réguliers et les plus importants jamais réalisés. Nous avons investi 275 millions de dollars dans le Dôme de fer, dont 70 millions de dollars que le président a ordonné de dépenser en urgence l'année dernière - pour augmenter la production de batteries et d'intercepteurs du Dôme de fer".

Lorsqu'Israël a lancé son assaut brutal contre Gaza au cours de l'été 2014, la porte-parole du Département d'État, Jen Psaki, a fait une pause dans la défense des guerres aériennes d'Obama-Biden dans sept pays et a offert une défense des actions d'Israël, en disant "qu'aucun pays ne devrait rester sans rien faire alors que des roquettes sont lancées sur leur pays."

En décembre, M. Biden s'est exprimé devant le Forum Saban à Washington et a admis que "s'il n'y avait pas d'Israël, nous devrions en inventer un". Il a ensuite passé l'essentiel du reste de son discours à semer la peur au sujet du programme nucléaire iranien, qui n'existe pas, mentionnant le pays un peu plus de 50 fois.

Pourtant, rien de tout cela n'a empêché Trump, en 2015, de qualifier l'administration Obama-Biden de "pire chose" qui soit arrivée à Israël.

Après son accession à la présidence, Trump a officiellement reconnu la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan occupé, a reconnu Jérusalem occupée comme capitale d'Israël, est devenu le quatrième président étatsunien à signer une lettre s'engageant à ne pas désarmer l'arsenal nucléaire d'Israël et a réduit l'aide humanitaire étatsunienne à la Palestine.

En 2019, Israël a répondu aux attaques à la roquette du Hamas en lançant des frappes aériennes à l'intérieur de Gaza, et M. Trump n'a pas tardé à prendre leur défense sur Twitter, écrivant que les États-Unis soutenaient Israël "à 100 %" tout en ajoutant : "au peuple de Gaza - ces actes terroristes contre Israël ne vous apporteront rien d'autre que plus de misère".

L'année suivante, M. Trump a proposé son "accord du siècle" pour résoudre une fois pour toutes le conflit israélo-palestinien. Comme l'a rapporté l'Associated Press en janvier de cette année-là, il impliquait "la création d'un État palestinien dans certaines parties de la Cisjordanie, mais permettrait à Israël d'annexer ses colonies dans le territoire occupé. Le plan permettrait aux Palestiniens d'établir une capitale à la périphérie de Jérusalem-Est, mais laisserait la majeure partie de la ville sous contrôle israélien"....

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Traduction SLT