Les États-Unis doivent répondre au sein de l’ONU sur les tortures et traitements inhumains Par Waldo Mendiluza Pensa Latina
Nations unies, 13 nov (PL) Les États-Unis comparaissent aujourd’hui pour le deuxième jour consécutif devant le Comité des Nations unies contre la torture pour répondre à des dizaines d’accusations pour des abus et mauvais traitements commis envers des prisonniers, migrants et minorités ethniques.
Washington a beaucoup de choses à expliquer au Comité de l’ONU composé de 10 experts chargés de faire respecter la Convention contre la torture et d’autres traitements et punitions cruelles, inhumaines et dégradantes, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1984.
Ce mardi, la conseillère Mary McLeod a reconnu à Genève qu’en réponse aux attaques du 11 septembre 2001 les États-Unis n’avaient pas respecté plusieurs aspects de la Convention.
Première journée
La veille, des experts et rapporteurs du Comité des Nations unies contre la torture ont demandé des explications à la délégation états-unienne composée de presque 30 personnes.
L’un des experts, l’Italien Alessio Bruni, a critiqué la terrible situation de presque 70.000 enfants arrêtés en provenance du El Salvador, Guatemala, Honduras et du Mexique.
D’ailleurs, il a exigé des explications pour les activités de la CIA dans le prisons secrètes, les abus et les conditions de vie dans la prison de Guantanamo.
Quant à la prison de Guantanamo, d’autres membres du Comité ont demandé pourquoi une centaine et demi de prisonniers y restaient encore sans retenir des charges contre eux et sans être jugés.
Le rapporteur danois Jens Modvig et la juriste népalaise Sapana Pradhan-Malla ont demandé des explications à propos des abus sexuels et des mauvais traitements dans des centres de détention.
En outre, on y a abordé le thème de l’enfermement des enfants dans de prisons pour des adultes, la criminalisation de désemparés, l’exécution des détenus, la violence sexuelle dans l’armée, les abus contre les migrants sous la garde des autorité, etc.
On a dénoncé aussi que 40.000 adultes environ et presque 400 jeunes avaient porté plainte à cause des abus sexuels commis dans des centres pénitentiaires de l’Union.
Des fonctionnaires américains on argué qu’il s’agissait dans quelques cas des faits isolés.
MICHEL BROWN
Les parents du jeune afro-américain Michael Brown assassiné par un policier blanc à Ferguson, Missouri, ont montré les faits comme en exemple de l’emploi excessif de la force par les organisations américaines chargées de la sécurité. En plus, ils ont demandé à Washington la mise en place d’un plan national pour la justice sociale.