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Révélation sur les courriels de Podesta, directeur de campagne d’Hillary Clinton. Portable perdu et mot de passe à deux balles. (Sputniknews)

par Sputniknews 24 Octobre 2016, 16:59 Hillary Clinton Podesta Email Elections USA

Podesta Clinton

Portable perdu, mots de passe élémentaires et partagés… À l’aide de données semblables, même un enfant de 10 ans aurait pu pirater la boîte courriels du directeur de campagne d’Hillary Clinton. Mais Washington est déjà habitué d’accuser les hackers russes…

Le directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, a perdu son téléphone portable et a utilisé des mots de passe fiables pour sa boîte courriels, connus non seulement par lui-même, mais aussi par ses assistants, apprend-on dans les courriels de l’intéressé publiés par WikiLeaks. Le site Wikileaks a commencé à publier la correspondance de John Podesta le 8 octobre, la rendant publique par lots de plusieurs milliers de lettres par jour. Pourtant, les médias américains, se référant au FBI, accusent les hackers russes de piratage. Entre-temps, certains médias américains et utilisateurs des réseaux sociaux portent leur attention sur l’extrême vulnérabilité de la boîte courriels de John Podesta.

Ces maux profonds que les médias US cachent sous l’hystérie antihausse Photo© flickr/ jonathan

Selon une lettre, en juillet 2015, il aurait perdu son téléphone en descendant d’un taxi et n’aurait réussi à le récupérer que le jour suivant. « Y aurait-il plusieurs espions russes parmi les chauffeurs de taxi ? », commente un utilisateur du réseau social Reddit. Dans une autre lettre adressée à John Podesta par son assistant en février 2015, il devient clair que le directeur de campagne d’Hillary Clinton a utilisé son nom et le mot « password » comme login et mot de passe.

« On aurait pu éviter cette histoire avec WikiLeaks, si John Podesta avait mieux surveillé son portable et s’il avait eu un mot de passe normal », écrit sur Twitter l’un des abonnés de WikiLeaks.

© Reuters/ Dave Kaup

Clinton à propos d’Assange: «Pourquoi ne pas l’éliminer avec un drone?»

Washington a accusé plusieurs fois Moscou des cyberattaques perpétrées contre certains sites américains. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a demandé à plusieurs reprises au secrétaire d’État américain John Kerry de présenter à Moscou des preuves concrètes en appui de ces accusations, pourtant aucune information n’a été fournie. En outre, Hillary Clinton a accusé la Russie d’essayer d’influencer les résultats des élections aux États-Unis par le biais de ces cyberattaques. Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part déclaré que les données publiées ne contenaient rien d’intéressant pour la Russie, l’hystérie créée autour de la correspondance piratée servant à détourner l’attention de leur contenu, selon le président russe.

 

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