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Assad: la France est «responsable des tueries» en Syrie (Sputniknews)

par Sputniknews 16 Février 2017, 13:26 Assad François Hollande Syrie Massacres OTAN Terrorisme

Assad: la France est «responsable des tueries» en Syrie

Dans une interview accordée à Europe 1 et TF1, le président syrien Bachar el-Assad a fustigé la politique extérieure de la France, qui selon lui, «consiste à soutenir les terroristes en Syrie».

Fabien Namias, directeur de l'information d'Europe 1 et Michel Scott, éditorialiste chargé de l'actualité internationale à TF1, se sont rendus récemment à Damas pour interroger Bachar el-Assad sur la Syrie, le terrorisme et le rôle des pays occidentaux dans la politique syrienne. Autre sujet abordé, la place de la France et de François Hollande dans le conflit syrien.

 

Dans son interview, le président syrien a fustigé les autorités françaises pour le soutien qu'elles apportent à ceux qui, selon Bachar el-Assad, ne sont rien d'autre que des terroristes.

« La politique de la France, depuis le premier jour a consisté à soutenir les terroristes en Syrie, et est directement responsable des tueries dans notre pays », a déclaré M. el-Assad.

Le président syrien a présenté des arguments en faveur de cette opinion. Bachar el-Assad a rappelé l'intention de François Hollande de déclencher la guerre en Syrie il y a quatre ans. Il s'agit de la fuite d'un document « confidentiel défense » sur un projet de frappes françaises en Syrie en 2013, obtenu par des journalistes du Monde dans le cadre d'entretiens à l'Élysée avec M. Hollande.

« Ce sont eux qui le disent. Je ne les accuse pas. Ils ont dit à plusieurs reprises avoir soutenu la guerre. Ce sont eux qui ont dit qu'ils envoyaient de l'armement à ce qu'ils appellent des groupes "modérés", et qui sont en fait des terroristes. Ce sont eux qui l'ont dit, pas moi ».

 

Commentant la politique de François Hollande à l'encontre de la Syrie, Bachar el-Assad a égratigné au passage le chef de l'État français.

« Je ne l'ai (François Hollande, ndlr.) jamais rencontré. Pour être franc, je ne me soucie aucunement de lui avec ses 11% de popularité, ce qui je pense s'appelle toucher le fond comme jamais aucun de ses prédécesseurs dans l'histoire de France ».

Et d'ajouter: « En fait, il s'agit avant tout d'une affaire entre moi et les terroristes, et entre moi et quiconque soutient les terroristes ».

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