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Soupçons d'emplois fictifs : la défense de Marine Le Pen contredite par un document (Marianne.net)

par Mathias Destal 18 Février 2017, 18:03 Marine Le Pen Emplois fictifs Le Pen Affaire UE Parlement européen France

A la suite des révélations de "Marianne" et Mediapart issues d’un rapport confidentiel remettant en cause la réalité de l'activité au Parlement européen de Thierry Légier, son garde du corps et ancien assistant parlementaire, Marine Le Pen s’est contentée de réponses approximatives et incomplètes. Nous dévoilons ici de nouveaux éléments qui contredisent sa version des faits.
- POL EMILE / SIPA/SIPA

Marine Le Pen nie en bloc. Invitée sur France bleu à réagir, ce jeudi 16 février, à l’information selon laquelle son garde du corps Thierry Légier aurait bénéficié d’un « contrat d’emploi fictif » au Parlement européen en 2011, la présidente du Front national : « Il n’y a rien de fictif, ni d’emploi fictif, ni rien de tout cela dans ce dossier », précisant qu’elle détiendrait « toutes les preuves » de ce qu’elle avance et qu’elle les aurait déjà « transmises à l’Olaf (l’Office européen de lutte antifraude, ndlr) ».  

Le gendarme de l’Europe a en effet enquêté sur la base d’un signalement anonyme affirmant que Marine Le Pen « utiliserait l’enveloppe budgétaire destinée à rémunérer ses collaborateurs au Parlement européen pour payer des agents travaillant pour le Front national ». Reçue le 20 janvier 2014, cette alerte a conduit à l’ouverture d’une enquête administrative le 27 juin, notifiée à l'intéressée un mois plus tard. Les conclusions de l'enquête de l'Olaf, close le 20 juillet 2016 et communiquée à la justice française le 26, sont sans équivoque. Dans la « synthèse » qui figure au début de ce document de 28 pages, les enquêteurs notent : « Olaf considère que Mme Le Pen a produit au Parlement européen un contrat de travail apparemment faux pour l’emploi fictif de M. Légier, en qualité d’assistant local, pour la période d’octobre à décembre 2011. Sur cette base et celle d’un faux bulletin de salaire correspondant au mois d’octobre 2011 établi au nom de M. Légier, le Parlement européen a remboursé indûment au tiers payant un montant de 41 554 euros »...

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