Si l’escalade verbale persiste entre les États-Unis et la Turquie, le but n’est cependant pas celui d’une confrontation sur le terrain, expliquent des chercheurs.
Le ton est monté d’un cran hier entre Washington et Ankara, six jours après le lancement de l’opération turque « Rameau d’olivier » contre les forces kurdes à Afrine, dans le Nord-Ouest syrien. « Ceux qui soutiennent une organisation terroriste risquent de devenir une cible dans cette bataille », a déclaré hier Bekir Bozdag, le vice-Premier ministre turc, lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision turque A Haber. Il faisait clairement allusion à l’administration américaine. « Il faut que les États-Unis revoient l’appui militaire fourni en soutien aux terroristes sur le terrain de telle sorte que soit évitée une confrontation avec la Turquie », a-t-il souligné...