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L'armée syrienne aurait trouvé une cache d'armes françaises dans la Ghouta Est libérée (Sputniknews)

par Sputniknews 12 Mars 2018, 18:24 Ghouta Est Armes françaises Allégations Rebelles Djihadistes Al Nosra Terrorisme Syrie France François Hollande Macron Impérialisme Articles de Sam La Touch

L'armée syrienne aurait trouvé une cache d'armes françaises dans la Ghouta Est libérée
Article originel : Syrian Army Reportedly Finds Cache of French Weapons in Liberated Eastern Ghouta
Sputniknews


Traduction SLT

(c) AFP / Suleiman

(c) AFP / Suleiman

La découverte suspecte fait suite à la découverte par les militaires d'un atelier utilisé par des militants pour fabriquer des armes chimiques.

Les forces syriennes impliquées dans une opération de nettoyage dans des zones récemment libérées de la Ghouta Est ont trouvé un grand dépôt d'armes, y compris des armes fabriquées en France, a rapporté l'agence de presse Fars News Agency, citant des sources sur le terrain.

Les armes et munitions fabriquées en France ont été trouvées lors des opérations militaires de ratissage des villes de Modira et Mesraba aux mains des militants, selon les sources.

La découverte d'une cache d'armes fabriquées en France fait suite à un rapport de l'armée syrienne, lundi, selon lequel les militaires auraient trouvé un atelier clandestin utilisé pour fabriquer des armes chimiques dans le village d'Aftris.

Paris n'a pas caché ses livraisons d'armes aux "rebelles" syriens, les livraisons illicites se poursuivant en 2012 malgré un embargo européen. Lors d'un entretien en 2015, François Hollande, alors président de la République, a admis que la France avait livré les armes en affirmant qu'il était "certain qu'elles finiraient entre de bonnes mains". La France a fourni aux militants des armes légères, des lance-roquettes et des missiles antichars. Outre les armes, la France a également fourni d'autres formes de soutien aux groupes rebelles, notamment sous forme d'aide en espèces et de conseillers militaires. En 2014, Hollande a justifié l'offre d'armes en affirmant que la France "ne peut pas laisser sans armes les seuls Syriens qui préparent une démocratie...".

La découverte d'une cache d'armes fabriquées en France fait suite à un rapport de l'armée syrienne, lundi, selon lequel les militaires auraient trouvé un atelier clandestin utilisé pour fabriquer des armes chimiques dans le village d'Aftris.

Paris n'a pas caché ses livraisons d'armes aux "rebelles" syriens, les livraisons illicites se poursuivant en 2012 malgré un embargo européen. Lors d'un entretien en 2015, François Hollande, alors président de la République, a admis que la France avait livré les armes en affirmant qu'il était "certain qu'elles finiraient entre de bonnes mains". La France a fourni aux militants des armes légères, des lance-roquettes et des missiles antichars. Outre les armes, la France a également fourni d'autres formes de soutien aux groupes rebelles, notamment sous forme d'aide en espèces et de conseillers militaires. En 2014, Hollande a justifié l'offre d'armes en affirmant que la France "ne peut pas laisser sans armes les seuls Syriens qui préparent une démocratie...".

La France a été en première ligne des puissances occidentales accusant Damas d'utiliser des armes chimiques dans sa lutte contre les militants de la Ghouta Est. Le mois dernier, le président français Emmanuel Macron a averti que la France "frapperait" si des informations sur l'utilisation d'armes chimiques par le gouvernement syrien contre les civils étaient confirmées.

"En ce qui concerne les armes chimiques, j'ai tracé une ligne rouge et je la réaffirme", a déclaré Macron en parlant d'une conversation téléphonique qu'il a eue avec le président russe Vladimir Poutine. Le gouvernement syrien a nié à maintes reprises avoir utilisé des armes chimiques, soulignant que leurs stocks d'armes chimiques avaient été détruits en 2014 dans le cadre d'un accord négocié par la Russie et les États-Unis.

La banlieue de Damas, à l'est de Ghouta, est sous le contrôle d'un groupe hétéroclite de militants islamistes, dont le Front al-Nosra* depuis 2012, dont on estime qu'entre 10 000 et 12 000 militants se terrent dans la région. Le mois dernier, l'armée syrienne a lancé une opération militaire majeure, baptisée "Damas Steel", dans le but de libérer le territoire. Selon les dernières estimations, l'armée syrienne a maintenant libéré plus de la moitié de la zone, divisant la zone sous contrôle terroriste en trois poches.


*Un groupe terroriste interdit en Russie

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