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Des demandeurs d’asile soudanais torturés dans leur pays après avoir été expulsés par la France (JDD)

par JDD 30 Avril 2018, 15:12 Migrants France Soudan Torture Expulsion

Des demandeurs d’asile soudanais torturés dans leur pays après avoir été expulsés par la France (JDD)

Une enquête du New York Times a révélé dimanche soir que plusieurs demandeurs d’asile soudanais renvoyés par la France, l’Italie et la Belgique, avaient été torturés à leur retour dans leur pays d’origine.

 

 

19h50 , le 23 avril 2018, modifié à 15h22 , le 24 avril 2018 Une enquête du New York Times a révélé dimanche soir que plusieurs demandeurs d’asile soudanais renvoyés par la France, l’Italie et la Belgique, avaient été torturés à leur retour dans leur pays d’origine. Omar el-Béchir, ici en septembre dernier lors d’un discours, dirige son pays depuis 28 ans. Omar el-Béchir, ici en septembre dernier lors d’un discours, dirige son pays depuis 28 ans. (Reuters) Partager sur : L’affaire a fait scandale en Belgique, mais est passé quasi inaperçue en France. En septembre dernier, le Premier ministre belge Charles Michel a reconnu devant une commission d’enquête de son Parlement que les polices de plusieurs pays européens collaboraient étroitement avec la dictature soudanaise d’Omar el-Béchir. Un mois plus tard, Streetpress a révélé que la France a expulsé plusieurs demandeurs d’asile soudanais, "des opposants politiques" selon le site d’informations. Ces expulsions auraient commencé en 2014 selon Streetpress, date qui n’a été confirmée par aucune source officielle. Dans une enquête publiée dimanche soir sur son site, le New York Times explique avoir retrouvé plusieurs de ces réfugiés, tous torturés par le pouvoir soudanais à leur retour au pays.

 

Le quotidien américain confirme qu’au moins trois pays européens - la Belgique et la France, mais aussi l’Italie - ont autorisé des "officiels soudanais", des policiers en réalité, à pénétrer dans leurs centres de rétention et à interroger des demandeurs d’asile soudanais. Officiellement, les Etats européens souhaitaient des éléments d’informations supplémentaires pour pouvoir juger ou non de la viabilité de la demande d’asile des réfugiés. Interrogé en septembre dernier par l’AFP, le ministère français de l’Intérieur avait d’ailleurs reconnu l’existence d’une "une mission d’identification du Soudan", avant de préciser : "Mais nous n’avons pas d’accord avec ce pays." Une mission qui aurait eu lieu en janvier-février 2017 selon Streetpress, information qui n’a également pas été confirmée...

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