[Vidéo¨] Enormes explosions dans un dépôt d'armes dans le nord de l'Ukraine qui pourrait contenir des missiles sol-air (Southfront)

Enormes explosions dans un dépôt d'armes dans le nord de l'Ukraine qui pourrait contenir des missiles sol-air
Article originel : Huge Explosions At Weapons Depot In Northern Ukraine. Some Say It Contained Surface-To-Air Missiles
South Front

Au début du 9 octobre, environ 12 000 personnes ont été évacuées d'une trentaine de villes de la zone touchée. L'espace aérien situé à moins de 20 km du dépôt a été fermé, le trafic ferroviaire et routier a également été mis en attente lorsque des explosions ont commencé dans un dépôt d'armes dans le nord de l'Ukraine.

Les services d'urgence ont déclaré qu'il n'y avait aucune information sur des morts ou des blessés dans l'incident près de la ville d'Ichnya, à plus de 170 kilomètres de Kiev.

Les premiers rapports d'explosions dans le dépôt ont commencé à 3h30 du matin. Cinq des entrepôts brûlaient encore le matin.

    "Il n'y a pas de victimes, de blessés ou de tués parmi le personnel militaire, le personnel des Forces armées de l'Ukraine et la population locale", selon un communiqué du ministère de la Défense. "A partir de 7 heures du matin (0400 GMT), l'intensité des explosions est de deux à trois explosions par seconde."

RT a cité les commentaires de la population locale sur les médias sociaux selon lesquels les explosions ont défoncé des portes et des fenêtres. Il y a de nombreuses vidéos et images du ciel nocturne illuminé par les explosions.

RT a allégué que plus de 60 personnes s'étaient rendues dans des hôpitaux locaux pour demander de l'aide, malgré l'affirmation des autorités selon laquelle il n'y avait pas eu de victimes. Des services d'urgence ont été déployés sur les lieux.

Le porte-parole du président Petro Porochenko a posté sur Facebook que le président avait convoqué une réunion des chefs des forces de sécurité et a promis de donner aux résidents toute l'aide nécessaire.

L'agence de presse ukrainienne Interfax a rapporté que des procureurs militaires avaient ouvert une enquête sur une éventuelle négligence de la part de fonctionnaires.

Ces dernières années, il y a eu plusieurs incendies dans des dépôts de munitions et d'armes. En 2017, des explosions dans un dépôt d'armes de la région de Vynnytsya, à 270 km à l'ouest de Kiev, ont forcé les autorités à évacuer 24 000 personnes.

Après l'incident, une commission de défense parlementaire a inspecté d'autres dépôts. Ils ont découvert d'importantes lacunes dans la gestion du dépôt dans la région de Chernihiv, selon Dmitry Tymchuk, qui faisait partie du comité.

"Un certain nombre de lacunes, y compris des lacunes importantes, ont été identifiées", a-t-il écrit sur Facebook. "A l'issue de ce voyage, j'ai envoyé une adresse aux chefs du Ministère de la Défense et de l'Etat-major général des Forces armées, qui dressait la liste des lacunes identifiées par une demande d'intervention dans la situation et de résolution des problèmes existants".

En mars, de la fumée s'élevait au-dessus d'une ancienne zone technique d'un arsenal militaire à Balakleya. C'est là que le dépôt a pris feu en 2017.

Il y a, en date du 9 octobre, cinq versions de la cause possible de l'incident.

• Il pourrait s'agir d'une négligence de la part des fonctionnaires qui exploitent l'entrepôt et un mauvais entretien a entraîné l'incendie et les explosions qui ont suivi.
   
• Il pourrait s'agir de corruption en Ukraine, les explosions sont utilisées comme une couverture pour de gros vols d'armes et de munitions.
   
• Il pourrait s'agir d'une résistance contre le gouvernement ukrainien dans certaines régions. La faible sécurité de ces dépôts permet à la résistance locale, s'il y a une telle résistance, de provoquer une telle situation.
   
• Le ministère ukrainien de la Défense blâme la Russie, de sorte qu'il pourrait être possible que "très probablement des agents russes" soit à l'initiative de l'incendie et les explosions suivantes.
   
• Enfin, la chaîne de télévision ukrainienne 112 a signalé que les dépôts contenaient également des missiles sol-air et des documents s'y rapportant. S'il s'agit de missiles BUK, il est possible que la partie ukrainienne ait saboté l'installation pour brûler les preuves, après le briefing russe qui a montré que le missile qui a abattu le vol MH-17 était d'origine ukrainienne.

Les enquêtes sur l'incident permettront peut-être de clarifier les choses dans les jours et les semaines qui suivront.

Traduction SLT

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