Tulsi Gabbard castre Trump en le traitant de "chienne de l'Arabie Saoudite" (NBC News)

Tulsi Gabbard castre Trump en le traitant de "chienne de l'Arabie Saoudite"*
Article originel : Rep. Tulsi Gabbard Eviscerates Trump as 'Saudi Arabia's Bitch'
NBC News

Gabbard (c) AP/ J. Scott Applewhite

"Hey @realdonaldtrump : être la chienne de l'Arabie Saoudite, ce n'est pas être "America First", a tweeté la député d'Hawaï.

 La députée Tulsi Gabbard a qualifié mercredi le président Donald Trump de "chienne de l'Arabie saoudite" dans la dernière critique cinglante de l'incroyable déclaration faite cette semaine par le commandant en chef pour soutenir les dirigeants du pays malgré le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

La députée démocrate d'Hawaii a fait ces remarques dans un bref et cinglant tweet mercredi après-midi.

"Hey @realdonaldtrump : être la chienne de l'Arabie Saoudite, ce n'est pas être "America First", écrit Gabbard, une vétérante de 37 ans de la guerre d'Irak qui, à plusieurs reprises, a été considérée comme une étoile montante dans son parti.

Le tweet faisait apparemment référence à la déclaration officielle du président Trump, mardi, que son administration ne prendrait aucune mesure contre les dirigeants saoudiens concernant le meurtre de Khashoggi - malgré les nouvelles de NBC et d'autres rapports de la semaine dernière selon lesquels la CIA a conclu que le Prince héritier Mohammed bin Salman avait ordonné le meurtre de Khashoggi.

    Hey @realdonaldtrump : être la chienne de l'Arabie Saoudite, ce n'est pas être "America First".
    - Tulsi Gabbard (@TulsiGabbard) 21 novembre 2018

"Il se pourrait très bien que le prince héritier ait eu connaissance de cet événement tragique - peut-être qu'il l'a fait et peut-être pas !" a déclaré Trump dans la déclaration, qui comportait un sous-titre qui se lisait "L'Amérique d'abord !" Dans sa déclaration, il a également expliqué comment les États-Unis avaient besoin du soutien de l'Arabie saoudite pour aider à lutter contre le terrorisme à l'échelle internationale et à maintenir les prix du pétrole à un bas niveau.

Mercredi matin, il a suivi la déclaration avec un tweet sur le pétrole, disant que c'était "Super" que "les prix baissent".

    Les prix du pétrole baissent. Super ! Comme une grosse réduction d'impôts pour les Etats-Unis et le monde. Amusez-vous bien ! Merci à l'Arabie Saoudite, mais descendons plus bas !
    - Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 21 novembre 2018

"Amusez-vous bien ! Merci à l'Arabie Saoudite, mais descendons plus bas", écrivait-il quelques heures avant le tweet ravageur de Gabbard.

Les mots crus de Gabbard marquent un écart par rapport à une tentative apparente antérieure de travailler avec lui. En novembre 2016, quelques semaines à peine après que Trump eut remporté les élections, Gabbard a rencontré le président élu à la Trump Tower pour discuter de la guerre en Syrie et d'autres questions de politique étrangère. Gabbard a qualifié la réunion de "franche et positive", et il y a eu des spéculations à l'époque qu'elle pourrait être en vue pour un poste dans son administration.

Auparavant, Gabbard s'était heurtée au président Barack Obama et à d'autres démocrates de premier plan, en particulier sur la politique étrangère et la Syrie (au cours du second mandat d'Obama, elle était apparue dans Fox News pour critiquer l'administration pour avoir refusé d'utiliser le terme "extrémiste islamique"). Et en janvier 2017, elle a révélé qu'elle s'était rendue dans ce pays déchiré par la guerre, à l'insu des dirigeants de son parti, pour rencontrer le président syrien Bachar al-Assad.

La déclaration de Trump au sujet de Khashoggi et sa décision plus générale de se ranger du côté de l'Arabie saoudite à l'encontre de ses propres agences de renseignement ont suscité des critiques véhémentes des deux côtés des partis politiques.

Le sénateur Rand Paul, R-Ky, a tweeté mardi : "Je suis presque sûr que c'est Arabie Saoudite d'abord, pas l'Amérique d'abord."

Le président de la commission sénatoriale des relations étrangères, Bob Corker, R-Tenn., a tweeté mardi soir, " Je n'aurais jamais pensé voir le jour où une Maison-Blanche deviendrait une firme de relations publiques pour le prince héritier d'Arabie saoudite".

* En anglais, le terme "bitch" signifie chienne, pute ou bien salope. Nous avons choisi de prendre le terme "chienne" pour traduire "bitch" dans ce texte.

Traduction SLT avec DeepL.com

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