Le gouvernement belge a reconnu jeudi des "erreurs" dans la lutte contre le terrorisme, refusant toutefois la démission de deux de ses ministres, au troisième jour de deuil marqué par un sombre hommage solennel aux victimes des attentats de Bruxelles.
Le Premier ministre Charles Michel, qui a promis "toute la lumière" sur les attaques de mardi, a refusé la démission des ministres de l'Intérieur et de la Justice, Jan Jambon et Koen Geens, sous pression, après avoir admis des "erreurs" dans la lutte antiterroriste.
"Il ne pourra pas y avoir d'impunité (...) Il ne pourra pas y avoir de zones d'ombre", a insisté M. Michel, après les attaques kamikazes qui ont fait 31 morts et 300 blessés, selon un bilan provisoire.
Dans un rare symbole d'unité pour un royaume si souvent tiraillé entre Flamands et francophones, le couple royal ainsi que les représentants des différents gouvernements et parlements du royaume, ont honoré les victimes.
A 13H30 GMT, la Belgique s'est figée pour une nouvelle minute de silence.
"Nous ne céderons pas à la barbarie", a juré le Premier ministre, ému, en présence du roi Philippe et de la reine Mathilde, des membres de son gouvernement et des chefs de l'exécutif européen.
- 'Naïveté belge' -
A l'ouverture d'une réunion d'urgence des ministres de l'Intérieur et de la Justice de l'UE, consacrée aux réponses sécuritaires à apporter, le vice-président de la Commission Frans Timmermans a estimé qu'au delà des attentats de Bruxelles, "il y a une occasion pour les services de renseignement de travailler plus étroitement qu'ils ne le font".
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