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Pourquoi l’attaque terroriste contre le Venezuela ? (Cubadebate)

par SLT 6 Mai 2017, 14:42 Venezuela Attaque Impérialisme USA CIA Crise

Pourquoi l’attaque terroriste contre le Venezuela ?
Par Adán Chávez Frías
Cubadebate

 

Traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Pourquoi l’attaque terroriste contre le Venezuela ?

Photo: A Caracas, la capitale du Venezuela, de nombreux manifestants ont crié leur colère

 

La conscience de l’être humain et sa façon d’affronter les situations est liée dans une grande mesure à sa connaissance de son histoire. C’est pourquoi notre Commandant Eternel insistait sur le fait que nous aurions une conscience totale en sachant en profondeur d’où nous venons pour savoir avec certitude dans quelle époque de l’histoire nous sommes et vers où nous allons. Ce n’est pas une simple phrase souvent répétée tout au long de ce processus révolutionnaire, je considère que ça a été et que c’est une clef essentielle du réveil réel de notre peuple et pour faire face aux attaques nombreuses et répétées de l’empire putschiste et d’ingérence qui, ces derniers jours, se sont transformées en un véritable terrorisme.

Le 18 avril dernier, Nicolás Maduro, fils de Chávez, a fait une analyse magistrale de l’histoire révolutionnaire que nous avons vécue et des attaques continuelles de l’extrême droite créole et internationale qui n’a pas d’autre but que d’en finir avec notre projet bolivarien et de s’approprier nos ressources naturelles.

Notre Président Ouvrier a dénoncé la tentative d’une autre bande de putschistes de l’opposition mais a aussi expliqué les raisons de cette action extrême qui nous a amenés à enregistrer à nouveau de regrettables pertes humaines dues au terrorisme et au vandalisme qui se sont déchaînés après que les porte-paroles de l’opposition aient appelé à une autre « sortie » du président légitimement élu par la majorité du peuple.

La première de ces raisons, Maduro l’a définie comme la variable géopolitique et il a évoqué la récente installation de l’administration de l’entrepreneur de droite Donald Trump à la présidence des Etats-Unis. « Ils ont repris des méthodes extrémistes, bellicistes » a dit Nicolás Maduro le soir du 18 avril exprimant clairement que bien que la période présidentielle de Barack Obama ait également été néfaste à notre pays, les antécédents d’extrême droite qu’amène avec lui Trump ressemblent plus ou moins à la bataille livrée par le Commandant Chávez sous l’administration George W. Bush.

Les 2 administrations (Bush et Trump) ont une doctrine opposée à la vision bolivarienne (toutes celles des Etats-Unis mais ces deux-là sont les plus crues.) « Il faut bien le comprendre et le faire bien comprendre » a dit Maduro. Et on peut dire que nous sommes passés par des cycles ou par des étapes similaires tout au long de ces 18 ans de révolution, c’est pourquoi il est impossible de ne pas rappeler le coup d’Etat de 2002 et l’attaque des mêmes individus qu’aujourd’hui, plus sur le déclin mais les mêmes, lançant les mêmes appels à la haine, à la violence, au coup d’État, à chercher « les chemins verts » du renversement du Gouvernement Bolivarien.

Cette raison géopolitique est la clef pour comprendre la situation actuelle. Il reste les documents déclassifiés de l’époque Bush dans lesquels les stratégies de l’empire pour en finir avec la Révolution Bolivarienne et avec le Commandant Chávez sont mises en évidence. Ils prétendaient enterrer notre processus révolutionnaire avant d’envahir l’Irak mais la conscience d’un peuple qui a refusé de s’endormir à nouveau dans l’ombre de la domination et l’union civique et militaire initiée par Chávez le 4 février 1992 les ont empêché d’atteindre leur objectif.

Actuellement, il y a une différence importante avec le coup d’Etat de 2002. Nicolás l’a dit avec beaucoup de fermeté : « Nous ne sommes plus les gamins innocents de cette époque-là où nous avions encore trop confiance dans la parole de la droite et de ses porte-paroles, où nous croyions qu’ils avaient une parole (…) Mais tous ont été poussés et obligés à prendre le chemin du coup d’Etat et du court terme. Il est difficile actuellement de trouver un seul homme politique de droite qui n’ait pas participé à ce coup d’Etat. »

La seconde raison de l’attaque fasciste actuelle se trouve dans le domaine économique et régional : c’est qu’ils veulent empêcher que la récupération et l’expansion économique de l’Etat vénézuélien se renforcent. Nous avons avancé fermement dans le rétablissement de notre économie et de l’appareil de production du pays en développant d’importants plans conçus par l’ordre du jour économique bolivarien et ses moteurs de production qui nous ont amenés à résoudre de façon importante l’un des problèmes les plus urgents que nous affrontions, nous, les Vénézuéliens et les Vénézuéliennes. Un problème qui, comme on le sait, a été induit par la guerre économique.

 

Eux (l’opposition anti-patrie), ils continuent à parier sur l’effondrement économique et financier mais ils n’ont pas pris en compte les capacités du Gouvernement révolutionnaire et la conscience patriotique de la majorité de ce peuple. Il est important de souligner que, en plus de la politique intérieure, nous avons maintenu à jour le paiement de notre dette extérieure. Récemment, nous avons payé plus de 250 millions de dollars, même quelques jours avant l’échéance et nous avons pu tenir tous nos engagements extérieurs à temps. Alors, cette seconde raison est une embûche pour nos avancées économiques.

La droite n’a pas la capacité de reprendre ce pays de façon autonome et souveraine. C’est, au contraire, une droite dépendante, transformée en transnationale et corrompue parce qu’elle a reçu des millions de dollars pour remettre la patrie sur un plateau.

La troisième raison, a expliqué notre Président, est « éminemment politique… un produit des circonstances. » Il s’agit de la victoire électorale occasionnelle de l’opposition aux élections du mois de décembre 2015. Nous devons le dire, une bataille gagnée par la contre-révolution sur la base d’une guerre économique identique à celle livrée au Chili sous le Gouvernement de Salvador Allende qui a réussi à capitaliser, d’une certaine manière, le mécontentement d’une partie de notre peuple face à cette situation provoquée par eux-mêmes.

Rappelons qu’en prenant son poste de président de l’Assemblée Nationale, le député Henry Ramos Allup a assuré que sa tâche sérieuse serait de chasser Nicolás Maduro de la présidence. Une action qu’évidemment, il n’a pas réussie. A partir de là, l’Assemblée Nationale leur apporté défaite sur défaite. Loin de centrer son attention sur la résolution des problèmes du pays, elle l’a centrée sur la conspiration et les plans de coup d’Etat. Dans cette tentative, elle a échoué, elle s’est sabordée, elle a enfoncé l’opposition vénézuélienne et est devenue « la rien. »

Il s’agit alors de couvrir son propre échec par la violence, par le fascisme le plus pur. Toute sa direction est divisée entre ceux qui cherchent à retrouver leur autorité tant bien que mal et parient sur la voie électorale et d’autres qui, définitivement, n’aiment pas le Venezuela et souhaitent le voir brûler uniquement pour complaire aux désirs interventionnistes de l’Empire dans sa soif de s’approprier par n’importe quel moyen le pouvoir politique et économique du pays.

Ce sont trois raisons vitales quand nous nous demandons pourquoi leurs principaux porte-paroles ont cette conduite insolente, putschiste et criminelle » a déclaré Nicolás Maduro. Mais je vous le dis, Président : je suis sûr que nous, la majorité de ce peuple patriote, anti-impérialiste, nous avons beaucoup pus de 3 raisons, nous en avons mille, nous avons des raisons de reste pour continuer à défendre la Révolution Bolivarienne, l’héritage que nous a laissé le Commandant Chávez. Personne n’a dit que le chemin serait facile mais sans aucun doute, nous avons la raison de l’humanisme, nous avons la raison de la justice, la raison de la passion et de l’amour de la patrie, du véritable amour envers nos semblables, la raison et la conviction qui nous ont permis de nous déclarer en bataille permanente pour l’indépendance et l’autodétermination de cette Patrie pour être libres et souverains pour toujours.

 

 

Adán Chávez Frías

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