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Allocution du vice-Premier ministre syrien à l'Assemblée générale des Nations Unies (Vidéo)

par SLT 24 Septembre 2017, 20:00 WAlid Al Moualem ONU Discours Syrie Articles de Sam La Touch

Le Gouvernement syrien n'a épargné aucun effort pour mettre fin à la guerre qui a assiégé le pays au cours des six dernières années, mais l'effusion de sang se poursuit en raison des "politiques agressives" de certains États, a déclaré aujourd'hui le Vice-Premier Ministre Walid Al-Moualem à l'Assemblée générale des Nations Unies.

"Aucun peuple n'a autant souffert du terrorisme que le peuple syrien qui, depuis six ans maintenant, lutte contre les terroristes qui affluent du monde entier, soutenus par des partis de la région et d'ailleurs", a déclaré M. Al-Moualem, qui est également le Ministre des affaires étrangères du pays.

Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit qui a forcé plus de la moitié des Syriens à quitter leur foyer. On estime que 5 millions de Syriens ont fui le pays et que plus de 6 millions d'entre eux sont des déplacés internes. La crise, décrite comme la pire catastrophe humanitaire de notre temps avec plus de 13 millions de personnes ayant besoin d'aide, a causé des souffrances indicibles aux hommes, femmes et enfants syriens.

L'Envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, s'emploie à amener les parties à la table des négociations et à mettre fin à la guerre.

M. Al-Moualem a déclaré que depuis le premier jour, le Gouvernement syrien avait examiné favorablement toutes les initiatives visant à mettre fin à la guerre. Cependant, ces initiatives ont fini par échouer après que les États qui soutenaient et alimentaient le terrorisme ont décidé de poursuivre leurs politiques agressives contre la Syrie et son peuple.

Il a noté que le soi-disant "processus de Genève" n' a pas encore porté ses fruits "en l'absence d'une véritable opposition nationale qui puisse être un partenaire dans l'avenir de la Syrie, et en tant que pays ayant une influence sur l'autre partie, continue de bloquer tout progrès significatif.

"Il est vraiment regrettable que ces pays qui bloquent une solution en Syrie soient membres de cette Organisation internationale, y compris des membres permanents du Conseil de sécurité ", a-t-il ajouté.

Certains pays, a dit le Premier ministre, se sont vantés de lutter contre le terrorisme en Syrie et d'avoir à cœur les intérêts des Syriens. Ils ont établi des 'coalitions' et tenu des douzaines de conférences sous des titres trompeurs, comme par exemple les 'amis du peuple syrien'.

"Il est assez ironique que ce soient les mêmes pays qui répandent le sang de milliers de Syriens en soutenant les terroristes, en bombardant des civils innocents et en détruisant leurs moyens d'existence."

La Syrie est toutefois encouragée par le processus d'Astana et les "zones de désescalade" qui en ont résulté et espère qu'il aboutira à une cessation effective des hostilités et permettra de séparer les groupes terroristes, tels que l'Etat islamique, Al-Nosra et d'autres, des groupes qui ont accepté de se joindre au processus d'Astana.

"Ce sera le véritable test de l'engagement et de la sincérité de ces groupes et de leurs parrains "turcs", a déclaré M. Al-Moualem.

"Jusqu' à présent, la Turquie sous Erdogan a persisté dans ses politiques agressives contre le peuple syrien et a continué à travailler sous l'illusion que le terrorisme aiderait à servir ses agendas subversifs en Syrie et dans les pays de la région. La position de la Turquie contraste fortement avec le rôle positif et constructif joué par la Russie et l'Iran", a-t-il ajouté.

(c) Cortesia

(c) Cortesia

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