Stephen Sackur s'entretient sur la BBC (vidéo plus bas) avec le député syrien Fares Shehabi, membre du Parlement syrien d'Alep.
Fares Sherabi évoque les rebelles djihadistes britanniques qui étaient présent à Douma et ont été renvoyés dans leur pays où dans le nord de la Syrie : "Il y a 280 Britanniques en route de Douma vers l'Europe, ils retournent à présent en Angleterre..."
A 6'00", le député syrien déclare avoir les preuves du soutien du Foreign Office aux rebelles djihadistes d'Al Qaida à Alep. Des preuves qui selon lui pourraient "envoyer le gouvernement britannique en prison".
A 7'30", le député syrien déclare que l'armée syrienne n'a jamais utilisé de gaz sarin ou de chlore et que l'OIAC qui a inspecté récemment les centres de recherche fabriquant soit disant des armes chimiques a constaté qu'ils ne contenaient pas d'armes chimiques. Il déplore que le narratif de la BBC soit calé sur celui des Casques blancs proches des djihadistes. Par la suite Fares Sherabi évoque le gazage des troupes syriennes en 2013 par les rebelles avec l'aide de l'OTAN et l'appel de la Syrie au Conseil de sécurité de l'ONU.
A 11'30" L'intervieweur lui parle de manière véhémente de la fillette Bana qui twittait sur la souffrance de sa communauté à Alep et d'un tweet du député qui l'aurait traité de "petite sorcière" et "qu'il fallait la laisser mourir." Le député lui répond de manière toute aussi virulente que cette fillette a été instrumentalisée par la propagande des rebelles et des services secrets et qu'elle s'exprimait dans un parfait anglais qui n'était pas le sien.
A 15'00" le député lui demande de cesser la propagande et le narratif qui a servi à détruire l'Irak ou la Syrie Libye. Il dénonce le soutien de l'OTAN aux djihadistes soutenus par le Qatar et l'Arabie saoudite responsables de la guerre qui ravage son pays. Il met en lien la fuite de plus de 90% des exilés syriens avec les exactions des mercenaires djihadistes financés par l'Occident et les pays du Golfe.
A 20'30'' A la question de l'intervieweur de savoir si il soutiendra un éventuel procès pour crimes de guerre de Bachar Al Assad, le député lui répond qu'il ne croit pas aux preuves qu'il exhibe à partir du moment où la Grande-Bretagne soutient les djihadistes et donne crédit à la "sécurité civile" proche des groupes islamistes radicaux. Il demande alors à Stephen Sackur est-ce que la Grande-Bretagne va juger ses dirigeants pour les interventions basées sur de fausses informations, sur les violations du droit international lors des bombardements récents. Il poursuit en demandant est-ce que la Grande-Bretagne va mettre en prison Tony Blair pour avoir détruit l'Irak et la vie d'un million de personnes par "erreur" (Fausse information sur les armes de destruction massive ayant servi de prétexte au bombardement de l'Irak en 2003 et à sa destruction). Il continue en demandant si il faut mettre Obama et Trump en prison pour avoir tué des milliers et des milliers de civils à Raqqa.
A 22'30'' l'intervieweur n'en rajoute plus et demande si la Syrie pourra être démocratique avec Bachar Al Assad à sa tête, le député lui rétorque que cela pourra se mettre en place une fois que les pays de l'OTAN et particulièrement la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis cesseront d'occuper son pays. Il déclare que ce sera au peuple de décider une fois que le pays sera à nouveau en paix si Assad doit rester ou partir. Il déclare que jusqu'à l'agression contre son pays soutenue par l'Occident, la Syrie était un pays prospère et en paix. Il déclare que la démocratie ne pourra arriver dans son pays avec la présence de djihadistes terroristes soutenus par l'Occident.