Le Centre de Contrôle des Maladies a-t-il causé la pandémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest ? (American Herald Tribune)

Le Center for Disease Control (CDC) a-t-il causé la pandémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest ?
Article originel : Did the CDC Cause the West African Ebola Pandemic?
Par Thomas C. Mountain
American Herald Tribune

Ebola CDC (c) David Snyder CDC Foundation

Depuis des années, les journalistes libériens étudient la question de savoir comment le Center for Disease Control (CDC) basé aux Etats-Unis a pu être à l'épicentre de l'apparition soudaine du virus Ebola dans le Libéria, pays d'Afrique de l'Ouest, en 2014.

Ce qu'ils ont confirmé jusqu'à présent, c'est que pendant au moins un an avant l'éclosion d'Ebola, le CDC avait exploité un "laboratoire de recherche" qui, à différents moments, étudiait des échantillons vivants du virus Ebola.

Dans les installations de recherche d'Atlanta du CDC, Ebola est traité avec le respect qu'il mérite, et tous les déchets solides sont incinérés dans des fours à la pointe de la technologie et les déchets liquides ont leur propre installation de traitement.

Ce n'était pas le cas au Libéria avant l'épidémie d'Ebola. L'enquête libérienne a trouvé des preuves que l'élimination des déchets solides du CDC a été traitée hors site par des entrepreneurs privés qui auraient tout brûlé dans un incinérateur fermé. Ce n'était pas le cas, car l'enquête a révélé comment les déchets solides de recherche d'Ebola, y compris les "objets tranchants" ou aiguilles, ont été déversés dans des décharges à travers la capitale de Monrovia, au Libéria.

Avec des centaines, voire des milliers de Libériens qui gagnent leur vie en ramassant ces tas d'ordures, il ne s'agissait qu'une question de temps pour que quelqu'un se retrouve pris par une aiguille hypodermique Ebola, et voilà qu'une épidémie d'un virus mortel jamais trouvé auparavant en Afrique de l'Ouest aurait pu se propager.

Bien sûr, il se peut que ce ne soit pas les déchets solides du laboratoire de recherche du CDC, mais tout aussi bien les déchets liquides qui y sont générés. L'enquête a révélé que les drains des laboratoires du CDC n'étaient pas vraiment différents de ceux du reste du Libéria, un pays où la capitale n'avait pas l'électricité et encore moins l'eau courante. Des conduites du laboratoire aux fossés en passant par un ruisseau où les gens se baignaient, lavaient leur vaisselle et leurs vêtements et même prenaient de l'eau potable....il n'y avait pas de système moderne de confinement des déchets liquides, sans parler du traitement de ce qui a été évacué par les "recherches" mortelles menées par le CDC au Libéria.

L'Organisation mondiale de la santé et d'autres confrères du CDC n'ont pu trouver comme explication qu'une explication du genre de "Eating Infected Bats Brought Ebola to Liberia" ("Manger des chauves-souris infectées a amené le virus Ebola au Libéria"), à la façon dont le SIDA a commencé en Afrique par des "indigènes mangeant des singes". Bien sûr, personne n'a trouvé de preuves sur la façon dont les chauves-souris ont parcouru 600 kilomètres entre le Congo et l'Afrique de l'Ouest pour la première fois dans l'histoire ?

Qui sait, peut-être que les chauves-souris ont apporté l'Ebola, mais une chose que les journalistes libériens ont découvert est que le CDC a apporté le virus Ebola vivant au Libéria pour l'étudier au moins un an avant l'épidémie et n'a pas pris la peine d'apporter les systèmes modernes d'assainissement nécessaires pour empêcher le virus de s'échapper. Bien sûr, comme la façon dont l'ONU a amené le choléra en Haïti, nier, nier, nier, nier, nier, a été rendu plus facile par les allégations sauvages de Jeff Rense et d'autres du tempérament d'Alex Jones (aux allégations complotistes, NdT).

Avec la réapparition soudaine d'Ebola au Congo et la première mise à l'essai d'un nouveau vaccin sur l'homme, ce qui attend les cobayes congolais dans quelques années après que l'OMS, les CDC et autres soient rentrés chez eux après avoir déclaré que l'épidémie d'Ebola avait été vaincue est quelque chose que les journalistes sur le terrain, comme ceux du Libéria avec la dernière épidémie d'Ebola, devront découvrir.

Traduction SLT