Le commandant principal du groupe HTS lance un appel pour des attaques à Idlib afin de "soutenir" le camp d'Al-Rukban (Southfront)

Le commandant principal du groupe HTS lance un appel pour des attaques à Idlib afin de "soutenir" le camp d'Al-Rukban
Article originel : Senior HTS Commander Calls For Attacks In Idlib To ‘Support’ Al-Rukban Camp
South Front

Le 13 octobre, Abou Malik al-Tali, commandant en chef de Hay'at Tahrir al-Sham (HTS), a appelé à soutenir les réfugiés "assiégés" du camp al-Rukban à la frontière syro-jordanienne en menant de nouvelles attaques contre l'armée arabe syrienne (AAS) dans la région d'Idlib.

    "Ces mots s'adressent à tous les chefs de faction ou combattants sur la ligne de front, vous devez soutenir vos frères en bombardant les positions[de l'AAS] .... Ne dites pas que nous ne traitons pas des réactions, le concept de soutien dans notre religion est basé sur la réaction selon nos capacités" a déclaré al-Tali dans un message sur sa chaîne officielle télégramme.

Al-Tali n'a pas seulement appelé à violer l'accord russo-turque de déconfliction sur Idlib, mais a également critiqué le retrait des armes lourdes de la zone démilitarisée autour du gouvernorat nord.

Des sources proches de la coalition dirigée par les Etats-Unis affirment que le camp al-Rukban est assiégé par l'AAS. Cependant, le camp fait partie de la zone de désescalade de 55 km autour de la base de la coalition à al-Tanaf. Le camp est également situé juste à la frontière jordanienne, ce qui permet à des tonnes de matériel militaire d'entrer régulièrement à Tanaf.

Selon des sources de l'opposition syrienne, al-Tali, qui était le commandant en chef du groupe HTS dans la région de Qalamoun, fait partie de l'"aile radicale" du groupe qui rejette l'accord de déconfliction. Malgré ses appels à la guerre, al-Tali a été vaincu deux fois par l'AAS et le Hezbollah et a fui Qalamoun en 2017.

Traduction SLT

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