Actuellement, l'un des tous premiers vaccins expérimentaux contre la COVID-19 est testé sur la population africaine par le biais de l'Alliance GAVI pour les vaccins, une organisation financée par la Fondation Gates. Une vaste série d'essais sur l'homme est en cours en Afrique du Sud, sous la direction de l'université du Witwatersrand à Johannesbourg, une autre institution financée par la Fondation Gates.
Voici ce que l'on peut lire sur le site de la GAVI financée notamment par la Fondation Gates :
Premier essai africain d'un vaccin contre la COVID-19
Article originel : First African trial of a COVID-19 vaccine
GAVI
Avec les essais déjà en cours au Brésil et au Royaume-Uni, l'Afrique du Sud devient le premier pays du continent à entamer un essai clinique d'un vaccin contre la COVID-19.
Le premier essai clinique en Afrique pour un vaccin COVID-19 a débuté la semaine dernière en Afrique du Sud, sous la direction de l'Université du Witwatersrand, à Johannesburg.
L'essai VIDA du vaccin sud-africain Ox1Cov-19 teste le vaccin ChAdOx1 nCoV-19 qui a été développé à l'Institut Jenner de l'Université d'Oxford, et qui est déjà en cours d'essai au Royaume-Uni et au Brésil.
L'essai impliquera 2 000 volontaires âgés de 18 à 65 ans et comprendra certains patients séropositifs. Plus de 4 000 participants sont déjà inscrits à l'essai clinique britannique et il est prévu d'en recruter 10 000 autres. L'essai au Brésil permettra de tester le vaccin chez 2 000 travailleurs de la santé à Sao Paulo et 1 000 personnes à Rio de Janeiro.
Le vaccin est actuellement en phase III des essais cliniques, ce qui signifie que les chercheurs évaluent la protection qu'il offre à un large éventail de personnes (18-55 ans). Ils évalueront également les aspects de sécurité du vaccin et sa capacité à générer une bonne réponse immunitaire.
Le vaccin utilise une version affaiblie et non répliquante d'un virus du rhume commun (adénovirus). Le vaccin a été conçu pour administrer la protéine de pointe SRAS-CoV-2 dans le corps humain. Selon le projet de l'OMS du 28 juin 2020, 17 vaccins candidats sont actuellement en cours d'essais cliniques et 131 en phase de planification préclinique.
Le premier cas de COVID-19 en Afrique a été signalé le 14 février, et depuis lors, le continent a connu 236 090 cas et 5 257, selon le dernier rapport de situation de l'OMS du 24 juin 2020.
Les essais de vaccins en Afrique sont un sujet sensible et potentiellement controversé, en raison des cas de chercheurs occidentaux menant des essais non éthiques dans les pays africains, et de scientifiques menant des expériences médicales sur des personnes d'origine africaine aux États-Unis.
Il y a quelques mois à peine, des scientifiques français ont été critiqués pour avoir suggéré que l'Afrique soit utilisée comme "laboratoire d'essai" pour les essais du vaccin BCG (tuberculose) contre la COVID-19 en Afrique d'abord, l'un d'entre eux ayant déclaré : "Si je peux être provocateur, ne devrions-nous pas faire cette étude en Afrique, où il n'y a ni masques, ni traitements, ni réanimation ?"
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a dénoncé les commentaires des scientifiques, déclarant que l'OMS "a condamné cela avec les termes les plus forts possibles". Cependant, cela a créé une incertitude ou une inquiétude quant à l'engagement éthique des participants aux essais de vaccins contre les coronavirus dans les pays africains.
Pourtant, étant donné la propagation croissante du virus dans les pays à faible et moyen revenu, il est vital que des études soient menées dans différentes régions, y compris en Afrique, pour voir comment les gens réagissent dans différentes parties du monde, et pas seulement en Europe et aux États-Unis. En effet, plusieurs autres vaccins sont déjà testés en Chine.
Ce nouvel essai intervient après que l'Union africaine a reconnu la nécessité pour l'Afrique de mettre en place un cadre permettant de s'engager activement dans le développement et l'accès aux vaccins COVID-19. Les gouvernements et les experts régionaux, tels que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, se sont réunis récemment pour définir le rôle du continent dans le développement, la production et la distribution de tout vaccin contre les coronavirus.
Ensuite, le vaccin sera étudié aux États-Unis, avec un essai prévu sur 30 000 participants au maximum.
Traduction SLT
Voici la séquence vidéo citée par la GAVI qui avait choqué le monde entier où deux médecins et chercheurs français dissertaient en public de la possibilité de tester un vaccin contre la Covid-19 sur des Africains.
- Deux grands médecins français ont déclaré en direct à la télévision que les vaccins contre les coronavirus devraient être testés sur des Africains pauvres, laissant les téléspectateurs horrifiés (Business Insiders)
French doctors discuss testing Covid-19 vaccine in Africa
Concernant les essais vaccinaux en Afrique du sud, la généticienne Alexandra Henrion-Claude, ancienne directrice de recherche à l'Inserm, considérait que le vaccin contre la Covid relève de l'abbération alors qu'il est conçu pour être fait en moins de 6 mois et sans connaître les effets secondaires. Selon elle, on a choisi arbitrairement l'Afrique du Sud pour tester les vaccins sur des cobayes humains sud-africains qui n'ont pas le choix. Elle dénonçait l'action du laboratoire Moderna qui s'est enrichie sur la crise avec l'envolée de son cours en bourse et son vaccin qui pourrait entraîner des remaniements dans l'organisme. (voir fin de la vidéo ci-dessous)
- Une ancienne directrice de recherche de l'Inserm, Alexandra Henrion-Caude, évoque l'hypothèse d'une origine artificielle du Covid-19 lors d'une interview (Vidéo)
Covid-19 : La généticienne Alexandra Henrion-Caude vous dit tout - Le Zoom - TVL Depuis que le Covid-19 est entré dans nos vies, on ne parle plus que de ça. Pour autant, beaucoup de questions restent aujourd'hui sans réponse...
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