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Une étude sur 23 millions de personnes publiée dans JAMA révèle que les vaccins Moderna ou Pfizer présentent un risque de "problèmes cardiaques" (The Express)

par Ian Randall 21 Avril 2022, 19:29 Myocardite Vaccin Pfizer Moderna Coronavirus JAMA Articles de Sam La Touch

Une étude sur 23 millions de personnes montre que les vaccins Moderna ou Pfizer présentent un risque de "problèmes cardiaques".
Article originel : Vaccine study of 23 million shows risk of 'heart problems' from Moderna or Pfizer jab
Par Ian Randall
The Express.co.uk, 20.04.22

Le risque d'inflammation cardiaque après avoir reçu des doses des vaccins Moderna ou Pfizer Covid a été mis en évidence dans une nouvelle étude de grande ampleur portant sur 23 millions de personnes.


Le vaccin Pfizer contre le coronavirus est approuvé pour les jeunes de 12 à 15 ans.
 

La myocardite est le nom donné à l'inflammation des muscles du cœur, ou "myocarde". Cette affection, qui résulte généralement d'une infection virale, peut réduire la capacité du cœur à pomper le sang et entraîner l'apparition d'un rythme cardiaque rapide ou irrégulier. Elle est souvent associée à une péricardite, une inflammation du sac fibreux qui entoure le cœur et qui peut déclencher des douleurs thoraciques aiguës, un essoufflement et des palpitations.
 

Divers rapports en provenance du Canada, d'Israël et des États-Unis ont indiqué qu'il pourrait y avoir un risque accru de myocardite après l'administration de vaccins à ARNm contre le SRAS-CoV-2, le virus responsable de la COVID-19.

En outre, des données préliminaires provenant d'études menées au Canada et en France ont suggéré que les taux d'incidence de la myocardite pourraient être plus élevés après l'administration du vaccin Moderna que du vaccin BioNTech/Pfizer.

Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont déjà affirmé que les personnes infectées par le COVID-19 présentent un risque plus élevé de myocardite et d'autres affections cardiaques inflammatoires que les personnes vaccinées contre cette maladie.

Et l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a indiqué que les cas de myocardite et de péricardite sont "très rares après une vaccination" et se présentent généralement comme des cas "légers ou stables", les patients se rétablissant complètement sans traitement médical.

Pour aller plus loin, le professeur Rickard Ljung, épidémiologiste à l'Agence suédoise des produits médicaux, et ses collègues ont étudié les données de santé de quelque 23,1 millions de personnes au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède, de fin décembre 2020 à début octobre 2021.

L'équipe a recherché les incidences de myocardite et de péricardite et, pour chaque cas, a pris en compte le sexe, l'âge et les spécificités de la vaccination du sujet.

Elle s'est concentrée en particulier sur les cas où les maladies cardiaques inflammatoires se sont développées dans les 28 jours suivant une première ou une deuxième injection de vaccin.

Selon les chercheurs, à la fin de la période d'étude, 81 % des sujets avaient été vaccinés.

Au total, l'équipe a identifié 1 077 cas de myocardite et 1 149 cas de péricardite parmi les quatre cohortes d'étude.

En examinant les sujets qui avaient été vaccinés, l'équipe a constaté que la probabilité de développer une myocardite était plus élevée après une deuxième dose de vaccin contre le coronavirus.

Plus précisément, le risque semblait augmenter de 75 % avec le vaccin BioNTech/Pfizer, et de 557 % avec le vaccin Moderna.

En outre, l'équipe a constaté que le risque de myocardite après deux injections était plus élevé chez les jeunes hommes âgés de 16 à 24 ans.

Les chercheurs ont écrit : "Les résultats de cette vaste étude de cohorte ont indiqué que la première et la deuxième dose de vaccins à ARNm étaient associées à un risque accru de myocardite et de péricardite".

Pour les personnes recevant deux doses du même vaccin, le risque de myocardite était le plus élevé chez les jeunes hommes après la deuxième dose.

Ces résultats sont compatibles avec un nombre d'événements excessifs compris entre 4 et 7 en 28 jours pour 100 000 vaccinés après le BNT162b2 [le vaccin BioNTech/Pfizer], et entre 9 et 28 événements excessifs pour 100 000 vaccinés après le mRNA-1273 [le vaccin Moderna]".

Ils ont conclu : "Ce risque doit être mis en balance avec les avantages de la protection contre la maladie grave de la COVID-19".

Les résultats complets de l'étude ont été publiés dans la revue JAMACardiology.

Traduction SLT

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