Une analyse comparant la mortalité au Japon et en Allemagne révèle une fois de plus un pic important de décès correspondant à l'administration massive de vaccins Covid (Substack)

Une analyse comparant la mortalité au Japon et en Allemagne révèle une fois de plus un pic important de décès correspondant à l'administration massive de vaccins Covid.
Article originel : Analysis comparing Japanese and German mortality once again finds substantial spike in deaths corresponding to the mass administration of Covid vaccines
Euggypius
Substack, 15.06.23

Et non, les décès dus à des virus ne peuvent pas expliquer les chiffres.

"Annual All-Cause Mortality Rate in Germany and Japan (2005 to 2022) with Focus on the COVID-19 Pandemic : Hypothesis and Trend Analyses" est une lettre publiée dans la revue Medicine and Clinical Science par Hagen Scherb et Keiji Hayashi, qui compare les tendances de la mortalité dans ces deux "pays hautement industrialisés, qui ont en commun une population nombreuse et vieillissante". À ma connaissance, c'est la première fois que l'on étudie de près les tendances de la mortalité pendant une pandémie au Japon, un pays qui constitue un contrôle utile à bien des égards, car il a adopté une approche relativement souple des interventions non pharmaceutiques, comme beaucoup d'autres pays asiatiques, n'a jamais connu une forte mortalité due à la grippe aviaire, et pourtant, depuis l'automne 2021, son taux de vaccination est nettement plus élevé que celui de l'Allemagne.

Cela va vous choquer, mais les résultats ne sont pas excellents pour les vaccins.

Tout d'abord, la partie la moins intéressante de leur analyse, à savoir les tendances de la mortalité en Allemagne :

La première année de la pandémie a coïncidé avec une mortalité légèrement élevée, tout à fait dans les limites des tendances antérieures, tandis que les années de vaccination de masse, 2021 et 2022, ont connu une surmortalité anormale de 48 617 et 66 528 respectivement. Ces chiffres correspondent à peu près à la mortalité officielle de Covid pour ces années, mais l'analyse de Kuhbandner et Reitzner (récemment publiée dans Cureus) indique que le virus ne peut pas expliquer la quasi-totalité de ces décès. Les données relatives au calendrier et à l'âge suggèrent fortement qu'un nombre substantiel de ces décès est lié à la vaccination.

Le Japon présente donc un intérêt particulier en tant que cas de comparaison :

Alors que l'année 2020 a été marquée par une mortalité légèrement supérieure à la tendance en Allemagne, elle a été marquée par une mortalité inférieure à la moyenne au Japon. L'année 2021 a été marquée par une mortalité élevée mais conforme à la tendance, tandis que l'année 2022 a été marquée par une surmortalité importante, bien supérieure aux décès causés par les catastrophes naturelles de 2011. Covid ne peut pas non plus expliquer ces décès ; la mortalité officielle due au virus japonais pour 2022, dont nous savons qu'elle est largement surestimée à l'époque d'Omicron, ne s'élève qu'à 38 870 décès, soit à peine 32 % de la surmortalité.

Ce qui est très intéressant à propos de la pandémie, c'est son influence très variable sur la mortalité toutes causes confondues dans le monde, et le contraste avec les vaccins, qui semblent coïncider avec des tendances à la hausse marquées presque partout où ils ont été largement administrés.

Les auteurs observent que "les prévisions officielles alarmistes ... en 2020 du COVID-19 dans les pays à revenu élevé ne se sont pas réalisées, ni au Japon, ni en Allemagne", mais notent que :

    [Il conviendrait d'étudier dans quelle mesure l'augmentation très significative d'environ 5 à 10 % de la mortalité en Allemagne et au Japon en 2021 et 2022 pourrait être due aux mesures de lutte contre la pandémie, y compris les vaccinations, dont les effets secondaires immédiats ou à long terme ont pu être sous-estimés. ... De ce point de vue, il semble possible qu'un taux de vaccination élevé ait contribué à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues dans certains pays...

Elke Bodderas, qui attire l'attention sur cette analyse dans Die Welt, note la profonde incurie officielle qui entoure ces chiffres :

    Que fait le RKI [le CDC allemand] maintenant ? Il s'occupe de beaucoup d'autres choses. Il s'intéresse de près à "une enquête sur la promotion de l'activité physique dans les crèches, les écoles et les associations sportives - à la lumière des restrictions imposées par la pandémie". Dans d'autres domaines également, elle fait preuve d'une grande ingéniosité. Son enquête téléphonique "sur les maladies d'origine alimentaire" ou son étude générale sur "la santé dans l'Allemagne d'aujourd'hui" apporteront certainement des informations intéressantes...

    Y a-t-il quelqu'un au RKI qui s'inquiète du fait que les unités de soins intensifs allemandes ont soudainement signalé une augmentation de 76 % des accidents emboliques en décembre, comme le montrent les données hospitalières du portail de facturation Inek ? Ou pourquoi le Japon, dont [Christian] Drosten a fait l'éloge en tant que pays "exemplaire", a connu une surmortalité aussi scandaleuse en 2022 - plus de deux fois supérieure à celle de l'année du tsunami en 2011 ?
 

Non, pas un seul responsable officiel n'a manifesté le moindre intérêt pour ces questions.
 

Le succès de nos mesures géniales de lutte contre les pandémies n'existe que dans un monde hypothétique. Il ne s'agit jamais de quelque chose que nous pouvons voir. Les décès en Allemagne étaient tout à fait conformes à la tendance en 2020, mais on nous demande de croire qu'ils auraient été catastrophiques sans les bouclages. Ils ont considérablement augmenté avec l'avènement de la vaccination de masse à partir d'avril 2021 précisément, mais on nous demande de croire qu'encore plus de personnes seraient mortes sans les vaccins.

Les autorités sanitaires complices contrôlent un grand nombre de statistiques, et elles garderont les chiffres vraiment accablants sous clé aussi longtemps qu'elles le pourront. En attendant, la preuve la plus puissante que la campagne de vaccination a été tout sauf un succès restera les rapports de mortalité toutes causes confondues, qui sont l'une des rares statistiques qu'elles ne peuvent pas cacher. Le manque total d'intérêt pour l'explication de ces chiffres étranges en dit long.

Traduction SLT