A 13 ans, un grand enfant de Lubumbashi a commencé à jouer au basket pieds nus sur l’un des rares playgrounds de République démocratique du Congo. A 18, il a été retenu en NBA, le championnat de basket-ball nord-américain. Et à 23 ans, il a signé le plus gros contrat de l’histoire pour un basketteur africain : 72 millions de dollars sur quatre ans.
Derrière la vie en accéléré de Bismack Biyombo se cachent les mille maux du basket africain. La rareté des opportunités, la rapacité des agents, la duperie des clubs européens, la crédulité des joueurs. « Le chemin que j’ai dû prendre devait être ce qu’il est, afin de me donner une vision de la façon dont je pouvais changer les choses pour les futures générations », dit aujourd’hui au Monde le joueur du Orlando Magic...