Nouvelle étude : Les restrictions liés au COVID tuent 10 000 enfants par mois, "altèrent" et "carencent" des millions d'autres (21st Wire)

Nouvelle étude : Les restrictions liés au COVID tuent 10 000 enfants par mois, "altèrent" et "carencent" des millions d'autres
Article originel : New Study: COVID Restrictions Killing 10,000 Children per Month, ‘Wasting’ and ‘Stunting’ Millions More
21st Century Wire, 3.08.20

Les responsables gouvernementaux, les syndicats d'enseignants et les grands médias affirment souvent que l'ensemble des mesures draconiennes de confinement lié au COVID et les diverses règles de "distanciation sociale" doivent sauver des vies et "protéger les enfants". Ces politiques gouvernementales réactionnaires détruisent-elles la prochaine génération ?

En avril dernier, certains des fonctionnaires les plus consciencieux des Nations unies ont averti les gouvernements occidentaux que toute récession économique sévère tuerait des centaines de milliers d'enfants en 2020. Malgré ces avertissements fondés sur des preuves, les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs gouvernements homologues n'en ont pas tenu compte.

Outre le fait que les enfants ne courent pratiquement aucun risque de souffrir de complications de santé dues à ce "nouveau" coronavirus, il devient maintenant évident que les mesures de confinement irrationnelles et arbitraires prises par les gouvernements ont un effet dévastateur sur la santé et le bien-être de centaines de millions d'enfants vulnérables dans le monde, bien pire que ce que le virus lui-même pourrait jamais atteindre.

L'éducation et la santé sont les deux principaux domaines dans lesquels des politiques de verrouillage absurdes et imprudentes des gouvernements font des ravages parmi les enfants du monde entier. Six mois à peine après le début de cette expérience mondiale d'ingénierie sociale sans précédent, les chiffres sont déjà accablants.

Andrew Mark Miller, du Washington Examiner, rapporte...

Une nouvelle étude montre que les restrictions et le confinement liés aux coronavirus entraînent la mort de 10 000 enfants par mois et altère la croissance de millions d'autres.

"Cela fait sept mois que les premiers cas de COVID-19 ont été signalés, et il est de plus en plus évident que les répercussions de la pandémie causent plus de tort aux enfants que la maladie elle-même", a déclaré la directrice générale de l'UNICEF, Henrietta Fore. "Les taux de pauvreté des ménages et d'insécurité alimentaire ont augmenté".

L'étude, menée par des chercheurs de l'université Johns Hopkins et publiée dans la revue médicale Lancet, a indiqué que la faim résultant des restrictions liées aux coronavirus entraîne la mort de 10 000 enfants par mois et le retard de croissance de 550 000 autres par mois.
 

"En fermant des écoles, en perturbant les services de soins de santé primaires et en rendant les programmes nutritionnels dysfonctionnels, nous causons également des dommages", a déclaré Victor Aguayo, le responsable du programme nutritionnel de l'UNICEF.

La perturbation des chaînes alimentaires a provoqué une hausse des prix, rendant encore plus difficile pour de nombreuses régions qui avaient déjà du mal à se procurer de la nourriture avant la pandémie, et le Dr Francesco Branca de l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que cette perturbation sera évidente dans les années à venir.

"Les effets de la crise COVID sur la sécurité alimentaire vont se faire sentir pendant de nombreuses années", a déclaré Branca. "Il y aura un effet sur la société."

Une "augmentation de la malnutrition infantile" entraîne "une forte baisse des revenus des ménages, des changements dans la disponibilité et l'accessibilité des aliments nutritifs, et des interruptions des services de santé, de nutrition et de protection sociale", selon l'étude. "Les estimations de l'Institut international de recherche sur les politiques alimentaires suggèrent qu'en raison de la pandémie, 140 millions de personnes supplémentaires seront jetées dans la pauvreté extrême avec moins de 1,90 $ par jour en 2020. Selon le Programme alimentaire mondial, le nombre de personnes dans les pays à faible et moyen revenu confrontées à une insécurité alimentaire aiguë va presque doubler pour atteindre 265 millions d'ici la fin de 2020".

L'avertissement des répercussions désastreuses de la pandémie ainsi que les efforts pour la combattre font écho aux conclusions d'autres études qui ont suggéré que les mesures de confinement coûtent un montant important de dommages.

Une étude publiée en mai a suggéré que les restrictions sur les coronavirus détruiront sept fois plus d'années de vie que les mesures de confinement n'en sauveront.

Une autre étude a montré que les overdoses de médicaments augmentent en flèche depuis l'imposition des confinements, et un médecin de Californie a déclaré à un média local qu'il pense que les suicides augmentent également.

Traduction SLT

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