Une étude a fait l'effet d'une bombe : un plus grand nombre de vaccinations a entraîné une incidence plus élevée de la COVID. Une lettre citant cette étude est acceptée comme exemption vaccinale (TrialSite News)

Une lettre d'exemption de l'obligation de vaccination contre la COVID-19 a été acceptée, et cette étude a fait l'effet d'une bombe : un plus grand nombre de vaccinations a entraîné une incidence plus élevée de la COVID.
Article originel : A successful letter for exemption from a COVID-19 vaccine mandate, and this bombshell study: more vaccinations yielded a higher incidence of COVID
Par David E. Scheim, PhD, et Jerome Dancis, PhD
TrialSite News, 10.03.23
 

Vous trouverez ci-dessous une version améliorée d'une lettre envoyée par courriel le 1er mars 2023 au chancelier et au conseil d'administration d'un collège de Californie. Il s'agit de l'une des nombreuses lettres de ce type qui ont été envoyées et des appels qui ont été lancés. Lors d'une audience tenue le lendemain, le collège a accordé des exemptions à son mandat vaccinal de la COVID-19 à quelque 25 professeurs et membres du personnel dont l'emploi était menacé. Cette lettre résume les résultats frappants d'une étude publiée sur MedRxiv le 23 février 2023 par six chercheurs de la prestigieuse Cleveland Clinic. Cette étude, qui reproduit les résultats de trois études antérieures, a révélé, comme le montre la figure 2 (ci-dessous), que "plus le nombre de vaccins reçus précédemment est élevé, plus le risque de contracter la COVID-19 est important".

Chers chancelier et conseil d'administration : Les derniers vestiges de l'obligation de vaccination contre le COVID-19 sont en train de tomber dans tous les États-Unis1, car les figures médicales dominantes qui étaient à l'avant-garde de la promotion de ces vaccins lorsqu'ils ont été mis sur le marché les déclarent maintenant inefficaces pour limiter l'infection et la transmission des maladies depuis l'émergence des variantes de la famille Omicron en 2022. Une étude récente de la prestigieuse Cleveland Clinic, citée ci-dessous, a catégoriquement démontré que ces vaccins, y compris le rappel bivalent, ne limitaient pas l'infection pour Omicron, reproduisant les résultats de trois études antérieures. Le public américain a également rejeté les nouveaux vaccins de rappel bivalents COVID-19, en raison de leur taux d'acceptation dérisoire de 16 %, contre 81 % pour les vaccins originaux.2

Paul Offit, membre du comité consultatif de la FDA pour les vaccins COVID-19, a conseillé à son fils âgé d'une vingtaine d'années de renoncer à la troisième injection3 Bill Gates, qui a financé des recherches approfondies sur le développement du vaccin COVID, a déclaré que "les vaccins actuels ne bloquent pas les infections "4, une conclusion soutenue par le Dr Lena Wen, un porte-parole public souvent cité au sujet du COVID-195, ainsi que par un expert et l'animateur de l'émission Science Friday de la NPR6.

Une étude de la Cleveland Clinic publiée sur MedRxiv le 23 février 20237 a en fait révélé que les vaccins contre la COVID-19 étaient inefficaces pour prévenir l'infection depuis que les lignées Omicron de décembre 2022 et suivantes sont devenues dominantes. L'étude, qui a porté sur 51 000 sujets, a révélé ce qui suit : "Plus le nombre de vaccins reçus précédemment est élevé, plus le risque de contracter la COVID-19 est élevé", comme le montre la figure 2 de l'étude (ci-dessous). Cette figure montre que pour chaque nombre de doses de vaccin (aucune, une, deux, trois et plus de trois), l'incidence cumulée de la COVID-19 était plus élevée lorsque le nombre de doses de vaccin était plus élevé, et ce à chaque jour pendant les 98 jours de suivi de l'étude. Le rappel bivalent a toutefois permis une réduction insignifiante de 4 % de l'incidence de l'infection par le virus de la COVID-19 pour la souche Omicron qui est devenue dominante en 2023.

Le public étatsunien a massivement rejeté les rappels bivalents contre la COVID-19, non seulement sur la base de ces résultats scientifiques et des conseils des experts, mais aussi en raison de la réalité manifeste des infections Omicron contractées par des membres de la famille et des amis vaccinés contre la COVID. Rappelons que les vaccins contre la COVID-19 ont été initialement présentés comme efficaces à au moins 90 % dans la prévention de l'infection et de la transmission.8 La raison d'être des vaccins COVID était que si environ 70 % de la population américaine était vaccinée, le "R0" tomberait en dessous de 1 et l'"immunité collective" serait atteinte.8,9 Mais avec l'apparition de nouveaux variants, les vaccins n'ont plus empêché efficacement la transmission de la maladie,10-12 et le discours sur les vaccinations s'est alors brusquement déplacé vers la limitation de la sévérité de l'infection. Or, la gravité de la maladie est une question de santé personnelle ; la justification des obligations vaccinales reposait sur la prévention de la propagation de l'infection au sein de la communauté. Il est toutefois choquant de constater que la société de relations publiques engagée par le CDC pour promouvoir les vaccins contre la COVID-19 s'est avérée être la même que celle utilisée par Pfizer et Moderna.13-15 Au fur et à mesure que la justification initiale des obligations vaccinales, à savoir la limitation de la transmission des maladies, s'effondrait, la frontière entre la protection de la santé publique et la commercialisation des vaccins devenait très floue.

Ayant passé notre carrière au sein du NIH en tant que membre du personnel et consultant du NIH (DES) et en tant que professeur d'université (JD) et ayant tous deux reçu l'ensemble standard de vaccins non COVID au cours des dernières années, nous ne sommes absolument pas des "anti-vaxxers", mais des adeptes des normes de la bonne science. Nous étions sceptiques quant à la période d'essai très réduite, de moins d'un an, utilisée pour les vaccins COVID-19, alors que les tests de sécurité des vaccins effectués par le passé s'étendaient généralement sur plusieurs années. Les tests rigoureux effectués sur les vaccins passés ont permis de minimiser les résultats catastrophiques occasionnels qui se sont produits, par exemple, avec le vaccin contre la grippe porcine de 197616, qui a été retiré deux mois après sa mise sur le marché, après que 46 millions d'Américains aient été vaccinés, avec des milliers d'effets indésirables graves et 3,5 milliards de dollars de demandes de dommages et intérêts17. Les essais sur l'homme d'un vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS) en 1966-67 "ont provoqué une aggravation désastreuse de la maladie et des décès chez les nourrissons lors d'une infection naturelle ultérieure par le VRS", comme l'a noté la revue scientifique de premier plan PNAS.19

Il convient de noter que Pfizer20 et Merck21,22 ont payé un total de plus de 8 milliards de dollars d'amendes fédérales et de dédommagements pour fraude aux soins de santé et activités promotionnelles illégales, respectivement, dans le cadre de la commercialisation de médicaments dangereux. Pour le médicament Vioxx, Merck a en fait formé des groupes de travail pour "neutraliser" et "discréditer" les médecins et les scientifiques qui ont signalé ses effets mortels, avant que le médicament ne soit retiré du marché en 2004 à la suite d'un nombre de décès estimé à 48 000 aux États-Unis23. Compte tenu de plusieurs autres dissimulations de médicaments dangereux par l'industrie24, un rapport d'enquête d'une revue médicale internationale de premier plan exposant des données fabriquées et une surveillance déficiente des tests effectués par Pfizer sur son vaccin COVID-19 a été déconcertant25,26. Lorsque la documentation relative à ces tests a été demandée, Pfizer et la FDA ont promis de la fournir sur une période de 75 ans27, un délai jugé inacceptable par un juge fédéral28.

De nombreuses publications scientifiques telles que celles-ci29-35 évaluent le risque d'effets indésirables graves des vaccins COVID-19 à 1-10 pour mille, ce qui est bien supérieur aux estimations officielles de ce risque.36 Une enquête de population menée auprès de 1 038 adultes américains par Zogby, dont les sondages ont prédit les résultats des élections américaines à quelques points de pourcentage près, a révélé que 1,5 % des personnes ayant reçu le vaccin COVID ont eu des effets indésirables graves ou mettant leur vie en péril.37 Un cabinet de cardiologie préventive a rapporté dans la revue Circulation que l'indice prédictif moyen (à partir d'analyses sanguines composites) du risque à 5 ans d'infarctus et d'autres événements coronariens aigus chez 566 de ses patients est passé de 11 % à 25 % dans les 2 à 10 semaines suivant la deuxième dose de vaccins COVID à ARNm38 , ce qui laisse présager de manière alarmante les risques potentiels à long terme des vaccins COVID-19.

En outre, des découvertes récentes ont montré que la protéine de pointe du SARS-CoV-2, l'immunogène utilisé dans tous les vaccins contre la COVID-19, est elle-même toxique.39,40 Notamment, sur les cinq souches humaines de bétacoronavirus, les deux souches de rhume commun expriment une enzyme qui neutralise la toxicité de cette protéine de pointe, alors que les trois souches mortelles, SARS, SARS-CoV-2 et MERS, ne l'expriment pas.39 Une étude menée dans de grands hôpitaux de Boston a révélé que les sujets ayant contracté une myocardite, une affection cardiaque grave, à la suite de la vaccination par le COVID-19 présentaient des niveaux détectables de protéine de pointe du SARS-CoV-2 dans leur sang, alors que les sujets vaccinés n'ayant pas subi d'effets indésirables n'en présentaient pas.41 Une autre étude récente a révélé que la protéine de pointe du variant Omicron a une activité d'agglutination dans le sang dix fois supérieure à celle de la protéine de pointe des variants précédents,40  mais aucun test de sécurité chez l'homme n'a été effectué sur les vaccins de rappel bivalents qui engendrent la synthèse de la protéine de pointe Omicron.42

En conclusion, depuis que les variants Omicron du SRAS-CoV-2 sont devenus prédominants à la mi-2022, les vaccins contre la COVID-19, y compris les rappels bivalents, ont été inefficaces pour prévenir l'incidence et la transmission de cette maladie, ce qui supprime la justification d'une obligation vaccinale. Le gouvernement étatsunien a parfois menti lorsque des intérêts puissants étaient en jeu, comme lorsqu'il a prétendu qu'il existait des armes de destruction massive (ADM) en Irak, ce qui a déclenché la guerre de 2003 dans ce pays, au profit du complexe militaro-industriel contre lequel Eisenhower nous avait mis en garde en 1961. Des experts ont parfois été déployés pour soutenir ces faux récits, comme Colin Powell pour ces ADM fantômes. La dissimulation par Merck des toxicités mortelles du Vioxx et d'autres cas similaires de dissimulation d'effets indésirables d'autres médicaments soulèvent des inquiétudes similaires, et on ne sait pas encore si l'enquête Zogby citée et les conclusions de la pratique cardiologique sur les toxicités du vaccin contre la COVID-19 pourraient présager une calamité à l'échelle de la population - si le bilan final de ces vaccins à base de protéines de pointe pourrait reproduire celui du Vioxx ou des vaccins contre la grippe porcine, la dengue et le virus de la rhinite allergique (VRS). Nous encourageons donc le conseil d'administration à honorer les demandes d'exemption de l'obligation vaccinale de l'université présentées par les professeurs et le personnel dont l'emploi est actuellement menacé.

Nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées,

David E. Scheim, PhD

Service de santé publique des États-Unis, corps commissionné, réserve inactive

Blacksburg, VA

Jerome Dancis, Ph.D.

Professeur associé émérite        

Département de mathématiques, Université du Maryland

College Park, MD

Shrestha et al. 2023, Figure 2. Diagramme de Simon-Makuch comparant l'incidence cumulative de la COVID-19 pour les sujets stratifiés en fonction du nombre de doses de vaccin contre la COVID-19 reçues précédemment. Le jour zéro était le 12 septembre 2022, le jour où le vaccin bivalent a commencé à être proposé aux employés. Les estimations ponctuelles et les intervalles de confiance à 95 % sont divisés par deux le long de l'axe des x afin d'améliorer la visibilité.

References

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4. Bill Gates, speaking at the Lowy Institute in Australia on January 23, 2023. Preparing for global challenges: In conversation with Bill Gates. Lowy Institute. https://www.lowyinstitute.org/event/preparing-global-challenges-conversation-bill-gates. This comment by Gates is made near the beginning of this video excerpt (https://www.youtube.com/watch?v=kGctGh3vvJg): “We also need to fix the three problems with vaccines. The current vaccines are not infection-blocking, they’re not broad, so when new variants come up you lose protection, and they have very short duration, particularly in the people who matter, which are old people.”
5. Leana Wen, MD, MSc, on her top public health priorities for 2023. AMA. https://www.ama-assn.org/delivering-care/public-health/leana-wen-md-msc-her-top-public-health-priorities-2023. Published January 23, 2023. “The COVID vaccines are not equivalent to the other vaccines. The polio vaccine is more than 99% effective at preventing paralytic polio. Measles vaccine is more than 97% at preventing measles infection and transmission. The COVID vaccines are very effective at preventing severe disease, but they're not that degree of effectiveness that I think we should be pushing them the same way that we're pushing the measles and polio and other vaccines.”
6. A New COVID Wave Is Here, Raising The Risk Of Reinfections. NPR Science Friday. https://www.sciencefriday.com/segments/covid-omicron-reinfections/. Published July 15, 2022. The show’s expert panelist, Katelyn Jetelina, a professor at UTHealth School of Public Health, stated: “The purpose of [COVID-19] vaccinations is not to prevent infection [but] to prevent severe disease and death.” As noted in this article, the original purpose of COVID-19 vaccines was to prevent infection, as categorically stated through mid-2021, until it was found that they provided very limited protection against infection, and the vaccine’s purpose was then reframed as limiting disease severity. The host of Science Friday, Ira Flatow, who noted having himself been vaccinated, asked, “should I just get infected to get it over with,” an implicit acknowledgement that the immunity acquired from a case of COVID-19 would provide reliable protection against contracting the disease while vaccination would not.
7. Shrestha NK, Burke PC, Nowacki AS, Simon JF, Hagen A, et al. Effectiveness of the Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) Bivalent Vaccine. 2023;doi:10.1101/2022.12.17.22283625v3 (2/23/2023). The study report adds in the discussion section (p.12): “The association of increased risk of COVID-19 with higher numbers of prior vaccine doses was unexpected.” It further notes, “This is not the only study to find a possible association with more prior vaccine doses and higher risk of COVID-19. During an Omicron wave in Iceland, individuals who had previously received 2 or more doses were found to have a higher odds of reinfection than those who had received fewer than 2 doses of vaccine, in an unadjusted analysis [21]. A large study found, in an adjusted analysis, that those who had an Omicron variant infection after previously receiving three doses of vaccine had a higher risk of reinfection than those who had an Omicron variant infection after previously receiving two doses of vaccine [22]. Another study found, in multivariable analysis, that receipt of two or three doses of a mRNA vaccine following prior COVID-19 was associated with a higher risk of reinfection than receipt of a single dose [7].”
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Traduction SLT