Un appel mondial pour la paix en Ukraine émerge à l’Assemblée générale des Nations Unies (ICH)

Un appel mondial pour la paix en Ukraine émerge à l’Assemblée générale des Nations Unies
Article originel : A Global Call for Peace in Ukraine Emerges at UN General Assembly
ICH 29.09.23
 

« Nous voulons la paix, dans notre pays, en Ukraine, en Europe, dans le monde. La paix et la sécurité qui l’accompagnent. », a déclaré le président hongrois Katalin Novak. « Il n’y a pas d’alternative à la paix. »

Comme l’an dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies de 2023 a débattu du rôle que les Nations Unies et leurs membres devraient jouer dans la crise en Ukraine. Les États-Unis et leurs alliés insistent toujours sur le fait que la Charte des Nations Unies exige que les pays prennent le parti de l’Ukraine dans le conflit « aussi longtemps qu’il le faudra » pour rétablir les frontières internationalement reconnues de l’Ukraine avant 2014.

Ils prétendent appliquer l’article 2:4 de la Charte des Nations Unies qui stipule « Tous les Membres s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de menacer ou d’utiliser la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un État, ou de toute autre manière incompatible avec les objectifs des Nations Unies. »

Par leur raisonnement, la Russie a violé l’article 2:4 en envahissant l’Ukraine, ce qui rend tout compromis ou règlement négocié déraisonnable, quelles que soient les conséquences de la prolongation de la guerre.

D’autres pays ont réclamé un règlement diplomatique pacifique du conflit en Ukraine, en se fondant sur l’article 2:3 de la Charte des Nations Unies : « Tous les membres règleront leurs différends internationaux par des moyens pacifiques de manière à ce que la paix, la sécurité et la justice internationales ne soient pas menacées. »

Ils font également référence aux objectifs de l’ONU, définis à l’article 1:1, qui comprennent le « règlement des différends internationaux » par des « moyens pacifiques », et ils soulignent les dangers de l’escalade et de la guerre nucléaire comme un impératif pour la diplomatie afin de mettre rapidement fin à cette guerre.

Comme l’émir du Qatar l’a déclaré à l’Assemblée : « Une trêve à long terme est devenue l’aspiration la plus recherchée des peuples d’Europe et du monde entier. Nous appelons toutes les parties à se conformer à la Charte des Nations Unies et au droit international et à recourir à une solution pacifique radicale fondée sur ces principes. »

Cette année, l’Assemblée générale s’est également penchée sur d’autres aspects d’un monde en crise : l’échec à s’attaquer à la catastrophe climatique; l’absence de progrès sur les objectifs de développement durable convenus par les pays en 2000; un système économique néocolonial qui divise encore le monde en riches et pauvres; et le besoin désespéré d’une réforme structurelle d’un Conseil de sécurité de l’ONU qui a échoué dans sa responsabilité fondamentale de maintenir la paix et de prévenir la guerre...

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Traduction SLT