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Les objecteurs de conscience israéliens abandonnent l’armée malgré la frénésie nationaliste du 7 octobre (The Intercept)

par Prem Thakker 8 Janvier 2024, 19:40 Armée israélienne Refusenik Objecteur de conscience Israël Palestine Colonialisme Articles de Sam La Touch

 Tal Mitnick, un adolescent israélien de 18 ans qui a refusé de servir dans les Forces de défense israéliennes pour s’être opposé à l’occupation de la Palestine et au meurtre de civils à Gaza, s’adresse à la presse à Tel Aviv, en Israël, le 25 octobre 2023. Photo : Mostafa Alkharouf/Anadolu via Getty Images

Tal Mitnick, un adolescent israélien de 18 ans qui a refusé de servir dans les Forces de défense israéliennes pour s’être opposé à l’occupation de la Palestine et au meurtre de civils à Gaza, s’adresse à la presse à Tel Aviv, en Israël, le 25 octobre 2023. Photo : Mostafa Alkharouf/Anadolu via Getty Images

Les refuseniks israéliens abandonnent l’armée malgré la frénésie nationaliste du 7 octobre
Article originel : Israeli Refuseniks Forsake Army Despite Post-October 7 Nationalist Frenzy
Par Prem Thakker
The Intercept, 8.01.24

 

Les jeunes objecteurs de conscience ont gagné du terrain lors des manifestations anti-Netanyahu, mais le monde post-October 7 est un nouveau test.

 

En Israël, presque tout le monde est enrôlé dans l’armée à l’âge de 18 ans, mais Tal Mitnick a refusé. Il est devenu le premier Israélien de 18 ans à s’opposer consciencieusement à rejoindre les Forces de défense israéliennes alors que le sentiment nationaliste montait en flèche lors de l’assaut israélien sur Gaza. En réponse, le gouvernement a condamné l’adolescent à 30 jours de prison, voire plus s’il continue de refuser. La sentence est en décalage avec le précédent normal : De nombreux opposants dans le passé ont dû passer jusqu’à 10 jours derrière les barreaux.

Comme beaucoup de soi-disant refusniks, Mitnick fait également face à une ostracisation massive et à des menaces dans une société où l’objection à servir est souvent considérée comme une trahison nationale - aggravée par le choc des Israéliens et la réponse féroce du gouvernement à l’attaque du 7 octobre du Hamas. Pourtant, Mitnick était inébranlable.

En septembre, les choses auraient été différentes. La dissidence était à la hausse. La gauche israélienne et le bloc antigouvernemental se sont développés au cours de l’année écoulée, alors que des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre le plan du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour un coup de pouvoir judiciaire. Les manifestations avaient commencé à inclure des objections à l’autoritarisme israélien, en particulier contre les Palestiniens dans les territoires occupés. Mitnick a déclaré dans un nouvel onglet que son refus de servir portait précisément sur ces questions : « Je ne veux pas participer à la poursuite de l’oppression et du cycle de l’effusion de sang, mais travailler directement pour trouver une solution. »...
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Traduction SLT

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