Les forces russes en Syrie sont en état d'alerte prêtes au combat alors que les États-Unis envisagent d'établir une liste de cibles pour attaquer les forces gouvernementales (Southfront)

Les forces russes en Syrie sont en état d'alerte prêtes au combat alors que les États-Unis envisagent d'établir une liste de cibles pour attaquer les forces gouvernementales.
Article originel : Russian Forces In Syria Are On Combat Alert As US Considers List Of Targets To Attack Government Forces – Reports
South Front

Traduction SLT

Système de défense anti-aérien russe S-400 déployé à la base aérienne de Hemeimeem en Syrie

Les forces russes déployées en Syrie, y compris les systèmes de défense aérienne S-400 et Pantsir-S1 et les avions de combat multirôle Sukhoi Su-30SM, ont été mis en état d'alerte au combat, selon des rapports provenant de sources locales dans les provinces de Tartous et de Lattaquié où se trouvent les installations militaires russes.

Pendant ce temps, la chaîne de télévision israélienne i24NEWS prétendait que l'armée étatsunienne allait fournir au président Donald Trump "un ensemble d'options pour mener des bombardements contre le gouvernement syrien".

    "Les chefs d'état-major interarmées et le CENTCOM, les forces étatsuniennes au Moyen-Orient, étaient en train de compiler des listes de cibles et d'options d'attaque à présenter à Trump et à son équipe de sécurité nationale dans les heures qui suivaient", ont écrit les responsables de i24NEWS.

Quelques heures plus tôt, un groupe de hauts responsables et de personnalités israéliennes a officiellement demandé à Trump de mener des frappes de missiles contre les forces gouvernementales syriennes en réponse à l'attaque chimique présumée à Douma.

À son tour, Trump a oublié qu'aucune preuve de l'attaque par les forces gouvernementales n'avait été fournie et a affirmé que "l'animal Assad" paiera le "prix fort". Il a également accusé le "Président Poutine, la Russie et l'Iran" pour l'incident.

Plus tôt, le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé les allégations d'attaque chimique comme un "canular" et a averti que les actions militaires contre la Syrie pourraient entraîner les "conséquences les plus graves".

Le conflit syrien est au bord d'une nouvelle escalade à grande échelle.