Comment Johnson et ses amis des médias ont créé une nation zombie (The Conservative Woman)

Comment Johnson et ses amis des médias ont créé une nation zombie.
Article originel : How Johnson and his media mates created a zombie nation
Par Nicholas Orlando
The Conservative Woman, 27.03.21

LE VIRUS Covid n'est plus une menace crédible pour la population du Royaume-Uni. Les hôpitaux ne sont plus sous pression. Les taux de mortalité sont stables. L'urgence est clairement terminée.

Pourtant, nous sommes là, enchaînés pour six mois supplémentaires par un gouvernement qui rejette notre capacité de responsabilité individuelle au profit d'un contrôle d'État policier.

Peu de personnes dans le système médiatique semblent vouloir (ou pouvoir) brandir la bannière de notre liberté dans l'opposition. Les reportages non critiques sur l'extension de la loi sur le coronavirus, qui est un anathème pour nos valeurs, soulignent à quel point la classe médiatique est misérablement détachée de la vérité. Ne comprennent-ils pas ce que signifie le fait qu'ils ne remettent pas en question la position indéfendable que les hommes de Johnson ont adoptée contre le peuple ?

Un récit de la Covid toujours dévorant a fait beaucoup pour répandre la peur mais peu pour informer. Le contexte de la gravité du virus, son potentiel de nuisance - pratiquement nul pour la grande majorité des Britanniques malades - n'est jamais mentionné.

Sous le diktat, nous vivons une existence sans passion. Sans connaître les risques, nous sommes contraints de suivre un traitement médical pour la plupart inutile. Les menaces croissantes d'une "oppression inévitable", où une vie sociale normale sera conditionnée par un vaccin et un laissez-passer numérique vert, donnent le sentiment d'être en état de siège.   

Lorsque les classes politiques et médiatiques se sont liguées contre l'électorat pour faire dérailler le Brexit, le peuple britannique ne s'est pas laissé faire. Le "parlement zombie" s'est arrêté, les schismes exposant la mendicité en jeu.

Johnson a élaboré un récit du "parlement contre le peuple" qui a finalement abouti à une victoire écrasante et à la démolition de la Chambre "pourrie". Mais aujourd'hui, les rôles sont inversés.

Le Parlement semble n'avoir aucun problème à se mettre d'accord sur la législation Covid, alors que nous avons été conduits par Johnson dans l'état infranchissable d'une nation zombie paralysée par des schismes contradictoires.

Certains sont ralliés par le nationalisme vaccinal post-Brexit ("vous voyez, l'UE n'est-elle pas affreuse ?"). D'autres sont animés d'une véritable peur et réclament davantage de contrôle de la part de l'État ("nous exigeons le Zéro Covid pour toujours"). Je crois que beaucoup sont coincés dans une apathie trop effrayée pour demander pourquoi nous sommes encore là ("Si je ferme les yeux, tout disparaîtra"). Et bien sûr, un nombre apparemment plus petit d'entre nous est catégorique sur le fait que l'approche est mauvaise - profondément suspicieux des motivations des politiciens en costard.

Cela s'apparente à une campagne de marketing bien ficelée. Les hommes de Johnson vendent un produit : "le vaccin". Et comme de bons vendeurs, ils nous acculent jusqu'à ce que nous le prenions tous.

Alors que l'on parle de vacciner les enfants au mois d'août, on peut se demander si la rentrée scolaire de septembre ne sera pas conditionnée par un programme automnal de vaccinations scolaires. Après tout, ils l'ont fait avec les masques.

Il est facile de se sentir démoralisé en ce moment. J'ai cependant le sentiment qu'au milieu de cette tyrannie, de nombreux Britanniques ordinaires commencent tranquillement à se rebeller. Nous apprécions la liberté. Et l'autonomie corporelle reste la souveraineté ultime.

Il est inacceptable que des députés formés à Oxbridge et leurs collègues journalistes s'amusent à dire "comment il est plus ou moins acceptable" de franchir ces limites.

Avec sa volte-face d'apporteur de liberté, Johnson a mis la Grande-Bretagne sens dessus dessous. Il a transplanté le chaos pourri d'un parlement mort sur la nation. Et les médias semblent vouloir qu'il s'en tire à bon compte.

Traduction SLT

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