Selon le journal suisse, Neue Zürcher Zeitung,Joe Biden aurait envoyé mi-janvier le chef de la CIA William J. Burns en mission secrète à Kiev et à Moscou pour négocier la paix. "L'offre faite à Kiev était la suivante : paix contre pays, l'offre faite à Moscou : pays contre paix. Les "terres" en question représenteraient environ 20 pour cent du territoire ukrainien. C'est à peu près la taille du Donbass. Les deux parties, rapportent les deux hommes politiques, auraient refusé. Les Ukrainiens parce qu'ils ne sont pas prêts à laisser leur territoire national être partagé, les Russes parce qu'ils partent du principe qu'ils gagneront de toute façon la guerre à long terme."
Lire un extrait de l'article ci-dessous :
Olaf Scholz a vendu son revirement sur les chars comme une décision mûrement réfléchie - mais il a en fait été pris de court.
Article originel : Olaf Scholz verkaufte seine Panzerwende als wohlüberlegte Entscheidung – tatsächlich aber wurde er wohl überrumpelt
Par Marco Seliger
Neue Zürcher Zeitung, 1.02.23
Les indications données par les responsables allemands de la politique étrangère ébranlent l'image du stratège clairvoyant de la chancellerie. La décision du chef du gouvernement d'envoyer des Leopard 2 en Ukraine semble plutôt avoir été prise de manière frénétique et sans concertation avec les partenaires de la coalition.
Au lendemain de sa décision d'envoyer des chars de combat en Ukraine, Olaf Scholz s'est posé en fin stratège. Il a expliqué qu'il n'avait pas hésité ni tergiversé, comme le lui reprochaient régulièrement les opposants à sa ligne de conduite, myopes et ignorants. Au contraire, tout a suivi un plan à long terme sur lequel il s'est mis d'accord en toute confiance avec Washington et Paris ainsi qu'avec ses partenaires de la coalition berlinoise.
Trois indices permettent aujourd'hui de conclure que cette présentation n'est peut-être pas exacte. Il semble plutôt que Scholz n'ait pas voulu livrer de Leopard 2 jusqu'à la fin et qu'il se soit ainsi mis lui-même dans une situation difficile.
Paix contre pays, pays contre paix ?
L'un des indices est une conversation confidentielle de la NZZ avec deux hommes influents de la politique étrangère, l'un de la coalition gouvernementale, l'autre de l'opposition. Tous deux insistent sur l'anonymat, car ce qu'ils disent indépendamment l'un de l'autre est explosif. Selon eux, le président étatsunien Joe Biden aurait envoyé mi-janvier le chef de la CIA William J. Burns en mission secrète à Kiev et à Moscou. Burns, dit-on, devait sonder la disposition des deux parties à négocier.
L'offre faite à Kiev était la suivante : paix contre pays, l'offre faite à Moscou : pays contre paix. Les "terres" en question représenteraient environ 20 pour cent du territoire ukrainien. C'est à peu près la taille du Donbass. Les deux parties, rapportent les deux hommes politiques, auraient refusé. Les Ukrainiens parce qu'ils ne sont pas prêts à laisser leur territoire national être partagé, les Russes parce qu'ils partent du principe qu'ils gagneront de toute façon la guerre à long terme.
Ces déclarations sont explosives, d'une part, parce qu'elles donnent un aperçu indirect des opinions de la Maison Blanche au moment du voyage de Burns. Selon les deux responsables allemands de la politique étrangère, Biden aurait voulu éviter une guerre de longue durée en Ukraine et aurait été prêt à sacrifier des parties du pays. Si ce récit est exact, Biden ne serait pas le seul à adopter cette position à Washington. Une nouvelle étude de la Rand Corporation ("Avoiding a long war"), un think tank étatsuunien renommé, arrive à la conclusion qu'"éviter une longue guerre est une priorité plus importante pour les Etats-Unis" que de permettre à l'Ukraine de "contrôler l'ensemble de son territoire"...
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