Robert F. Kennedy, Jr. alimente les théories de conspiration selon lesquelles la Chine a créé la COVID-19 comme arme biologique pour tuer les Blancs et les Noirs selon l'AFD

À propos de la recherche secrète sur les armes biologiques ciblées sur le plan ethnique en Chine
Article originel : About China’s Secretive Ethnically-Targeted Bioweapons Research
Par Alex Gutentag et Michael Shellenberger
Public Substack, 15.07.23

Une faille dans la Convention sur les armes biologiques permet aux nations de mener des recherches sur les armes biologiques sous couvert de la mise au point de vaccins

Note de  SLT : Les propos de Kennedy et ses allégations sont forts discutables, d'une part parce que l'existence du virus de la Covid a été sujet à caution et que son taux de mortalité est très, très, très  faible chez les personnes en bonne santé et de moins de 60 ans (voisin de la grippe normale) quelque soit l'origine, d'autres part parce que les études sur lesquels il prétend s'appuyer restent limitées et de nombreux facteurs de confusion semblent entrer en jeu dans la symptomatologie covidienne observée en fonction de la communauté touchée ou de l'origine de la personne. Les facteurs psychosociaux (précarité, isolement, stress...) sont sans doute des facteurs plus marquants. Enfin, le continent africain a été peu touché par la Covid. Cela ressemble fort à une théorie de la conspiration mais a le mérite d'évoquer la production d'armes biologiques ethniquement sélectives tels que l'Afrique du Sud de l'apartheid les avaient expérimentées avec le soutien des USA, d'Israël, de la France, de l'Allemagne, de la Suisse et d'autres pays dans les années 1980. Il s'agissait du Projet Coast (voir sur ce sujet le documentaire diffusé sur Arte). Il est évident que les grandes puissances disposent actuellement de ce type d'arsenal résultant notamment des expériences sur des "cobayes africains".
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Le candidat démocrate à la présidence Robert F. Kennedy, Jr. alimente les théories de conspiration antisémites selon lesquelles la Chine a créé la COVID-19 comme arme biologique pour tuer les Blancs et les Noirs, mais en épargnant les Chinois et les Juifs, dit l’Anti-Defamation League (ADL).

« L’allégation selon laquelle la COVID-19 était une arme biologique créée par les Chinois ou les Juifs pour attaquer les Blancs et les Noirs est profondément offensante », a déclaré un porte-parole de l’ADL au New York Post. « et alimente les théories de conspiration sinophobes et antisémites sur la COVID-19 qui ont évolué au cours des trois dernières années. »

Kennedy a fait ses remarques lors d’un dîner mardi dernier. « Il y a un argument selon lequel il est ciblé sur le plan ethnique », a déclaré Kennedy. « La COVID-19 vise à attaquer les Blancs et les Noirs. Les personnes les plus immunisées sont les Juifs ashkénazes et les Chinois. »

Le New York Post cite le Center for the Study of Contemporary European Jewry de l’Université de Tel Aviv pour souligner que « la remarque de Kennedy fait écho à une littérature antisémite bien usée qui reproche aux juifs l’émergence et la propagation du coronavirus ».

Mais il n’y avait rien d’antisémite dans les propos de Kennedy, et il n’a pas dit que le gouvernement chinois ciblait délibérément les Blancs et les Noirs et épargnait les Juifs et les Chinois. « Nous ne savons pas s’il a été délibérément ciblé ou non, a-t-il dit. Et il y a quelques heures, en réponse à la controverse qui se préparait, M. Kennedy a tweeté : « Je n’ai jamais, jamais laissé entendre que le virus de la COVID-19 visait à épargner les Juifs. »

Il est vrai que M. Kennedy a souligné que la COVID-19 avait des répercussions différentes sur différents groupes. « Il existe des documents qui montrent les différences raciales ou ethniques et leur impact », a déclaré M. Kennedy au dîner. Dans son tweet, il a écrit ce qui suit : « J’ai souligné avec justesse, au cours d’une conversation officieuse, que les États-Unis et d’autres gouvernements mettent au point des armes biologiques ciblées sur le plan ethnique et qu’une étude de 2021 sur le virus de la COVID-19 montre que la COVID-19. »19 semble affecter de façon disproportionnée certaines races puisque le site d’amarrage de la fissure de la furine est plus compatible avec les Noirs et les Blancs et moins compatible avec les Chinois, les Finlandais et les Juifs ashkénazes. »

Le papier Kennedy lié à dans son tweet a conclu, « Les facteurs génétiques humains peuvent contribuer à la transmissibilité extrêmement élevée du SRAS-CoV-2 et à la maladie évolutive implacable observée chez une petite mais importante proportion de personnes infectées, mais ces facteurs sont largement inconnus. »

En même temps, Kennedy a raison de sonner l’alarme au sujet du programme d’armes biologiques de la Chine. Et le débat sur la recherche sur les armes biologiques, qui comprend la recherche sur les vaccins pour les protéger, se fait attendre depuis longtemps.

Une personne de la communauté du renseignement des États-Unis a déclaré à Public : « Nous sommes profondément préoccupés par la capacité potentielle de la Chine de produire des produits ciblés sur le plan ethnique. Et il y a d’autres pays qui ont des capacités semblables, comme la Russie et l’Iran. »

Un autre enquêteur supérieur au sein du gouvernement américain a déclaré à Public : « Lorsque l’on parle d’armes biologiques, le « ciblage ethnique » est absolument un objectif que le gouvernement chinois a déclaré. Le PCC [Parti communiste chinois] commercialise le « ciblage ethnique » avec une tournure positive pour la « santé publique ». Dans les domaines de la santé publique, le « ciblage ethnique » devient la « médecine de précision ». »

Contacté par téléphone, Kennedy a dit à Public : « Ce que je veux dire, c’est que ce qu’ils font est horrible. Au lieu d’être en guerre, nous devrions signer des traités de paix et de contrôle des armes biologiques. »...

Le lieutenant-général Zhang Shibo, commandant de l’Armée populaire de libération (PLA), a déclaré : « Le développement de la biotechnologie moderne montre progressivement des signes forts caractéristiques d’une capacité offensive », y compris la possibilité d’« attaques génétiques ethniques spécifiques ». [Getty Images]

L’équipe de Kennedy a partagé avec Public passages du prochain livre de Kennedy, The Wuhan Cover-Up. Il y cite le colonel Michael J. Ainscough du Centre de contre-prolifération de l’USAF.

Traduction SLT