Le point sur les origines possibles de la Covid-19 : naturelle, artificielle ou infox ? (Vidéos)

L'hypothèse d'une origine naturelle du SRAS-COV-2, agent présumé de la Covid-19, semble de plus en plus remise en cause par des scientifiques. Le Pangolin comme agent vecteur  n'a plus beaucoup la cote alors que la chauve-souris reste considérée comme l'hôte originel. Selon le Midi Libre, l'hypothèse d'une erreur humaine et d'une contamination s'échappant d'un laboratoire est revenu sur le devant de la scène médiatique il y a un mois. En effet, le 8.11.20, cinq scientifiques français (virologue, bio informaticien, physicien, spécialiste des génomes) ont cosigné une publication dans la revue Médecine/Sciences dans laquelle ils posent une nouvelle fois la question d'un accident de laboratoire parmi d'autres possibilités. Ils écrivent :
"Une insertion entre les fragments S1 et S2 de la protéine S a créé un site de clivage protéolytique sensible à la furine. Cette insertion est récente, puisqu’aucun virus connu proche de SARS-CoV-2 ne la contient. Le nouveau site furine qui en résulte semble contribuer à l’infectiosité du virus et/ou à sa propension épidémique chez l’homme. Cette observation est cruciale car ce site a probablement joué un rôle déterminant dans le franchissement de la barrière d’espèce et/ou dans la transmission interhumaine du virus, une condition sine qua non pour l’émergence des épidémies."

Le virologue français, Etienne Decroly, dans un article publié dans le CNRS journal du 27 octobre, estime également que l'hypothèse d'une fuite en laboratoire ne doit pas être écartée.
- Le Parisien Covid-19 : «L’hypothèse d’un virus échappé d’un laboratoire doit être examinée»

Ces hypothèses surviennent après les propos du Professeur Montagnier, prix nobel de médecine qui a émis l'hypothèse d'une fabrication artificielle du SRAS-COV-2 par insertion d'une séquence codante du VIH dans le génome du SRAS COV-2 et avait déjà évoqué l'insertion d'une séquence codante de la protéine S entre les fragments S1 et S2. Dans l'hypothèse d'une origine artificielle du nouveau coronavirus, le Pr. Montagnier (ainsi qu'une scientifique dissidente chinoise) se fixe sur la responsabilité de la Chine.  

French Virologist, Who Discovered HIV, Says Coronavirus Originated In A Lab French virologist & Nobel laureate Luc Montagnier has claimed that Coronavirus originated in a lab.

Idem pour la généticienne Alexandra Henrion-Caude, ancienne directrice de recherche à l'INSERM

Covid-19 : La généticienne Alexandra Henrion-Caude vous dit tout - Le Zoom - TVL Depuis que le Covid-19 est entré dans nos vies, on ne parle plus que de ça. Pour autant, beaucoup de questions restent aujourd'hui sans réponse.

Mais ils occultent aussi la responsabilité des Etats-Unis dans les études de "gains de fonctions" au laboratoire de Wuhan classé P4 et fabriqué avec des fonds français et étatsuniens.
- Histoire de la Covid-19 – La face cachée du laboratoire P4 de Wuhan livré par la France et le fiasco géopolitique (France Soir)

Newsweek a publié un article révélant que le Dr Fauci qui dirige la stratégie sanitaire contre la Covid aux Etats-Unis sous Trump et qui devrait rempiler sous Biden avait participé au financement dans le cadre du NIH et des CDC du laboratoire P4 de Wuhan pour réaliser des recherches de gains de fonction sur les coronavirus : 
- Le Dr Fauci a financé le laboratoire controversé de Wuhan avec des millions de dollars US pour réaliser des recherches risquées sur les coronavirus (Newsweek) .
Le Pr. Fourtillan en pharmacologie, quant à lui se fixe sur la responsabilité de l'Institut Pasteur en France. Selon cet auteur, le virus présumé de la Covid aurait été créé par l'Institut Pasteur et relâché du laboratoire P4 de Wuhan sans que les autorités chinoises et la direction du laboratoire en ait été informée.
- Le Pr. Fourtillan a décidé de porter plainte contre l'Institut Pasteur "pour mensonges et crimes contre l'Humanité." L'institut Pasteur avait déjà porté plainte contre lui et va porter plainte contre le réalisateur du documentaire "Hold-Up" (Vidéos)

Nous avions déjà évoqué sur notre blog l'hypothèse d'un virus à l'origine artificielle en nous basant sur certaines publications scientifiques et le travail d'une journaliste d'investigation.

Lire à ce sujet :
- L'hypothèse d'une origine artificielle du COVID-19 s'étoffe (The Independent Science News) ainsi que la suite de l'article paru dans The Independent Science News : Modèle rendant compte de l'origine du SRAS-CoV-2 et de la pandémie du COVID-19
Enfin au sujet des travaux étatsuniens sur les manipulations génétiques ("gains de fonctions") des Coronavirus en laboratoire, lire le travail de la journaliste d'investigation  Dilyana Gaytandzhieva paru dans Arms Watch :
- Projet R01AI110964. Le NIH étatsunien a déboursé 3,7 millions de dollars pour la recherche sur les Coronavirus en Chine (Armswatch)
- [Vidéo] L'unité A1266 du Pentagone étudie des agents de bioterrorisme au Kazakhstan (Armswatch)
- [Vidéo] Projet G-2101 : le biolab du Pentagone a découvert des coronavirus de type MERS et SRAS chez les chauves-souris (Armswatch)

 

Enfin si vous êtes intéressés par les polémiques et controverses scientifiques autour de la Covid-19, dans une toute autre optique vous pouvez lire l'article de la journaliste scientifique, Rosemary Frei, qui argumente l'hypothèse de l'inexistence du virus de la Covid-19 après les déclarations d'un conseil de scientifiques en Bulgarie et répond à ses Fact-checker de manière circonstanciée :
- A propos de « Personne n'est mort du coronavirus ». Vérification des faits d'un "Fact-Checker" : Une réponse à HealthFeedback.org (Off Guardian)

D'autres auteurs vont dans ce sens en s'étayant sur des travaux de scientifiques :
- COVID19 - Les preuves d'une fraude mondiale (Off Guardian)

Selon Off-Guardian : "Il n'est pas certain que le SRAS-Cov-2 soit un virus humain capable de provoquer une maladie. Il se peut même qu'il n'existe pas physiquement. N'est-ce rien d'autre qu'un concept basé sur des séquences génétiques prédictives ?"

Certains au sein même de la prestigieuse université Johns Hopkins aux Etats-Unis se questionnent sur l'impact réel de la Covid-19 sur la population. Dans un article publié par une étudiante en neurosciences de l'Université Johns Hopkins reprenant les travaux de la Dre Geneviève Briand, professeure en économie et statistiques avancées à l'Université John Hopkins et directrice adjointe du programme de maîtrise en économie appliquée à Hopkins, allègue en s'appuyant sur ses travaux (à partir d'une analyse des données des CDC étatsuniens)  que les décès liés à la Covid-19 n'ont pas augmenté le nombre de décès annuel par rapport aux précédentes années notamment par rapport à 2018. Rappelons que  le Centre Johns Hopkins fournit des données statistiques mondiales concernant la Covid-19. Selon cet article paru dans The Johns Hopkins University News-Letter (JHUNewsLetter), il y a une illusion d'une augmentation des décès liés à la Covid car de nombreux décès par maladies cardio-vasculaires ont été étiquetés décès liés à la Covid-19. En fait, on constate une baisse significative et surprenante des décès liés aux maladies cardio-vasculaires mais aussi aux autres causes en 2020 comparativement aux années précédentes. Selon la Pre. Briand dont les analyses épidémiologiques sont reprises dans l'article de Yanni Gu et dans un webinair de l'Université Johns Hopkins  : "La diminution totale des décès par d'autres causes est presque exactement égale à l'augmentation des décès par la COVID-19. Cela suggère, selon Briand, que le nombre de décès par COVID-19 est trompeur. Briand pense que les décès dus aux maladies cardiaques, aux maladies respiratoires, à la grippe et à la pneumonie peuvent avoir été plutôt reclassés comme étant dus à la COVID-19".   En d'autres termes, la Pre Briand explique que les décès dus à d'autres causes sont classés à tort dans la catégorie "Covid19", ce qui gonfle les chiffres et conduit à une présentation trompeuse de la situation "pandémique". Selon cette chercheuse, "non seulement la COVID-19 n'a eu aucun effet sur le pourcentage de décès des personnes âgées, mais il n'a pas non plus augmenté le nombre total de décès" aux Etats-Unis.  Toutefois, l'article a rapidement été remplacé par une déclaration des éditeurs, dans laquelle ils affirment que l'article a été retiré parce que :   [Cela] a été utilisé pour soutenir des inexactitudes dangereuses qui minimisent l'impact de la pandémie. L'auteur de l'article, Yanni Gu, étudiante en neurosciences à Johns Hopkins, et la Pre Briand elle-même, se sont opposés au retrait de l'article. Les "vérificateurs de faits"ont applaudi le retrait de l'article alléguant d'hypothèses et d'interprétations erronées. Ils ont tenu à souligner qu'une publication choisissant volontairement de retirer un article par crainte de représailles n'est pas la même chose que la censure. L'article s'intitule "A closer look at U.S. deaths due to COVID-19". On peut y accéder en cliquant ici.

Traduction française par SLT :
- Selon un article de la Johns Hokpins University News-Letter, la Covid-19 n'a pas augmenté le pourcentage des décès des personnes âgées ni le nombre total des décès aux USA en 2020. L'article a depuis été retiré du site web (Vidéo).

Il reste aussi l'interview de la Pre. Genevieve Briand par Yanni Gu dans le webinair de la John Hopkins University (voir la vidéo ci-dessous) qui explique son analyse des données épidémiologiques des CDC (Center for Disease Control) étatsuniens.

Covid-19 Deaths: A Look at U.S. Data The MS in Applied Economics hosted a friendly conversation on a morose topic on November 11, 2020. This presentation was led by Dr. Genevieve Briand, MS in A...

Enfin la spécificité des tests PCR a été grandement remise en cause par des scientifiques et même par la justice de certains pays comme au Portugal s'étayant sur des travaux de scientifiques :

La revue médicale espagnole D-Salud-Discovery a publié un article de chercheurs remettant en cause l'utilité des tests PCR pour détecter la Covid-19. Leur conseil consultatif composé de médecins et de scientifiques éminemment qualifiés confère une crédibilité supplémentaire à leurs recherches. Selon ces chercheurs, les amorces et les sondes génétiques utilisées dans les tests RT-PCR pour identifier le SRAS-CoV-2 ne ciblent rien de spécifique. Ian Davis dans un article publié par Off-Guardian qui a suivi les techniques de recherche décrites dans cette traduction anglaise de leur rapport, corrobore l'exactitude de leurs affirmations concernant les séquences de nucléotides énumérées dans les protocoles de l'Organisation mondiale de la santé. D-Salud-Discovery déclare qu'il n'existe pas de tests capables d'identifier le SRAS-CoV-2. Par conséquent, toutes les allégations concernant l'impact présumé de la COVID 19 sur la santé de la population seraient sans fondement.

Lire aussi sur ce sujet :
- La Cour d'appel portugaise juge que les tests PCR ne sont pas fiables et lève la quarantaine (Corodok.de)
- « Le test PCR va au tribunal » : au Portugal, mais aussi en Allemagne et dans de nombreux pays (France Soir)

Lire également :
- Votre test de dépistage du coronavirus est positif. Peut-être qu'il ne devrait pas l'être : "Jusqu'à 90 % des personnes testées positives ne portaient pratiquement pas de virus" (New York Times)
- Les tests de détection de la Covid-19 sont peu spécifiques : des chats, des chiens, des lions sont détectés positifs alors qu'il pourrait s'agir d'autres coronavirus anodins.
- Mensonges, maudits mensonges et statistiques sur la santé - le danger mortel des faux positifs (Lockdown Sceptics)
- Coronavirus : créer l'illusion d'une pandémie grâce aux tests de diagnostic (Nomorefakenews)
- COVID19 - Les preuves d'une fraude mondiale (Off Guardian)
- La Big Fake News internationale sur les "cas de Covid" (Vidéos)


 

• Pour résumer, on est en face de 3 hypothèses plus ou moins bien argumentées par des données :
  1. La Covid-19 est liée à un nouveau coronavirus ayant muté naturellement
  2. La Covid-19 est lieé à un nouveau coronavirus ayant muté artificiellement
  3. La Covid-19 n'est pas liée à un nouveau coronavirus et relève d'une pure construction regroupant toutes les pathologies respiratoires (tuberculose, grippe, rhume, pneumopathies bactériennes et virales) sous le vocable de Covid-19 et est faussement considérée comme une pandémie à l'aide de tests PCR qui auraient en fait une spécificité faible pour le SRAS-COV-2.
  
  A noter que les deux dernières hypothèses sont considérées comme "conspirationnistes" voire "négationnistes" pour la dernière.

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